Le chef de l'Etat s'engage dans une séquence consacrée aux sujets régaliens. 1:23
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Hadrien Bect, édité par Jonathan Grelier , modifié à
Le président de la République Emmanuel Macron ouvre une séquence d'une quinzaine de jours consacrée aux sujets régaliens, avec un discours ce vendredi matin au Panthéon. Autour du chef de l'Etat, nombreux sont celles et ceux qui pensent que ces questions seront cruciales en vue de la prochaine élection présidentielle.

Poser le cadre avant d'aller dans le détail. Le chef de l'Etat Emmanuel Macron est attendu au Panthéon, ce vendredi matin vers 10h, pour y prononcer un discours ramassé. Son but ? Célébrer les 130 ans de la République. Mais ce discours ne s'annonce pas que mémoriel, loin de là. Pour Emmanuel Macron, c'est surtout l'occasion de lancer une nouvelle phase de cette rentrée : celle des sujets régaliens, alors que la prochaine élection présidentielle anime déjà les partis politiques.

Rappeler "ce que les Français doivent à la République"

Face aux grands hommes, le président de la République doit rappeler "ce que la République doit aux Français, mais aussi ce que les Français doivent à la République", dixit l'Elysée. Il s'agira pour Emmanuel Macron de rappeler des valeurs comme la laïcité, l'intégration et la lutte contre les séparatismes.

"Il joue son bilan"

S'ensuivra une séquence d'une quinzaine de jours où le chef de l'Etat va prendre à bras le corps les sujets régaliens, avec un déplacement sur l'égalité des chances la semaine prochaine puis un séminaire gouvernemental à l'Elysée largement consacré à la sécurité. "Darmanin et Dupond-Moretti peuvent s'agiter, mais là il faut la parole du président... Il joue son bilan", analyse un conseiller ministériel. Le communautarisme devrait aussi faire l'objet d'un déplacement présidentiel avec des annonces prévues pour la mi-septembre.

En macronie, beaucoup sont persuadés que les sujets régaliens seront la clé de la présidentielle de 2022. D'ici là, le temps est compté, s'inquiète un conseiller : "Il ne faut pas se leurrer, ce n'est pas en un an et demi qu'on va arriver à tout changer."