Élections législatives : ces ministres de la macronie qui pourraient perdre leur portefeuille

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Arthur de Laborde, édité par Solène Leroux

À six jours du premier tour des élections législatives, plusieurs ministres du gouvernement d'Élisabeth Borne sont menacés. S'ils perdent, ils devront également laisser leur siège au gouvernement. Cela concerne notamment la Première ministre, mais aussi le ministre délégué à l'Europe, Clément Beaune, et la ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin.

J-6 avant le premier tour des élections législatives . Les ministres en exercice sont prévenus, ce n'est pas le moment de faiblir. La moitié du gouvernement d'Élisabeth Borne , dont la Première ministre elle-même, se présente aux suffrages des électeurs. La règle est simple : les battus cesseront d'être ministres, dès l'instant où ils auront perdu. La bataille s'annonce difficile pour au moins six d'entre eux. Un proche d'Emmanuel Macron , est notamment menacé.

Clément Beaune en difficulté

Un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche donne Clément Beaune, battu dans la septième circonscription de Paris. Face au ministre délégué à l'Europe, la candidate insoumise, Caroline Mecary, virerait en tête au premier tour et l'emporterait de peu au second. La Nupes peut aussi espérer faire tomber deux autres figures importantes de la macronie : la ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin , dans l'Essonne, et le patron du parti présidentiel et nouveau ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, à Paris.

Mais c'est sans doute la secrétaire d'État à la Mer, Justine Benin, qui aura le plus de mal à conserver son poste. Elle est en lice en Guadeloupe, dans une circonscription où la France insoumise est clairement en position de force.

Damien Abad pas assuré de l'emporter

Pour rester ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon devra de son côté batailler pour s'imposer face au Rassemblement national dans le Pas-de-Calais. Enfin, fragilisée par des accusations de viol , l'ex-chef de file des députés Les Républicains, Damien Abad, n'est pas assuré de l'emporter dans le département de l'Ain. Le ministre des Solidarités affronte un candidat de son ancien parti, déterminé à lui faire regretter d'avoir choisi de rejoindre le gouvernement.