Bayou, Mélenchon et Roussel 1:52
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Victor Chabert, édité par Solène Leroux
Un accord est imminent avec les communistes, ils sont attendus au siège de La France insoumise dans le 10e arrondissement de Paris d'une minute à l'autre pour le finaliser, avant de le faire valider dans l'après-midi au conseil national du PCF. Du côté du Parti socialiste, les négociations sont plus complexes.

Après les écologistes lundi, les socialistes et les communistes vont-ils rejoindre la nouvelle Union populaire voulue par La France insoumise en vue des élections législatives ? On s'en approche d'heure en heure maintenant. Un accord est imminent avec les communistes, ils sont attendus au siège de La France insoumise dans le 10e arrondissement de Paris d'une minute à l'autre pour le finaliser, avant de le faire valider dans l'après-midi au conseil national du PCF. Adrien Quatennens, le coordinateur de LFI, s'est exprimé sur ce nouvel accord, le second à la suite de celui trouvé avec les écologistes.

"Les choses avancent bien en effet avec le Parti communiste français", a-t-il expliqué au micro d'Europe 1. "Pour une raison, c'est que, y compris sur le fond, nous sommes moins éloignés. D'ailleurs, j'ai vu que Fabien Roussel, hier, disait même : 'Je ne veux pas que la question du nucléaire soit bloquante'", a encore avancé le député insoumis. "Donc oui, ça avance bien avec le Parti communiste français et je pense que là-dessus, on aura des annonces à faire dans les prochaines heures."

Le 3 mai, une date-clé

Le NPA est arrivé vers 9 heures au siège de La France insoumise ce matin, les socialistes à 10 heures après 16 heures de négociations déjà hier. Et c'est plus compliqué entre les émissaires du PS et les Insoumis. Selon un cadre de LFI, il faut qu'ils actent désormais la recomposition, le rapport de force qui a été tranché lors de l'élection présidentielle avec le score de Jean-Luc Mélenchon. L'État-major de LFI diffère le maximum pour trouver un accord privilégiant le fond. Il martèle que ce qui se joue pendant ces négociations, c'est un accord de gouvernement, pas des accords d'appareil.

Mais ils assurent qu'ils font tout dans les négociations de circonscriptions pour que chaque formation ait un groupe à l'Assemblée. Les Insoumis insistent : la date butoir approche, dans l'idéal aujourd'hui mardi, le 3 mai. Une date importante, puisqu'anniversaire : le 3 mai 1936, c'était la victoire du Front populaire aux élections législatives. Tout un symbole pour trouver un accord qui unirait toute la gauche.