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Maximilien Carlier
À moins de deux semaines du scrutin des élections européennes, la majorité accélère sa campagne. Toutes les figures du parti se mobilisent pour soutenir la tête de liste de Renaissance, Valérie Hayer. À Lille, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont tenu un meeting pour vanter l'action du gouvernement, et tacler les concurrents. 

À dix jours du scrutin des élections européennes, la course s'accélère pour les partis. Pour soutenir la candidate Renaissance au scrutin, Valérie Hayer, deux membres du gouvernement se sont rendus à Lille, dans le Nord. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire et le ministre de l'Intérieur, ont tenu un grand meeting. Objectif : mettre en avant le bilan de la majorité, mais aussi tacler tour à tour le Rassemblement national (RN) et La France insoumise. 

"Quelqu'un d'extrême droite, même bien peigné, ça finit toujours par mal tourner" tacle ainsi Gérald Darmanin, visant directement Jordan Bardella, tête de liste de la liste RN. À ses côtés, Bruno Le Maire, en rajoute une couche en ciblant cette fois-ci le candidat du Parti socialiste - Place Publique. "Quant à Raphaël Glucksmann, il faut juste savoir pour qui vous votez. Enfin, on ne peut pas être marié à Paris et divorcé à Bruxelles. Ça ne marche pas, il faut choisir son état civil. Or, monsieur Glucksmann est marié à La France insoumise. Ne soutenez pas une formation politique qui déstabilise notre pays", insiste le locataire de Bercy. 

Les militants craignent la défaite

Les deux ministres ont défendu également l'Europe pendant plus d'une heure, incitant sans cesse au vote le 9 juin, le tout devant 150 sympathisants du parti. "On est plein d'espoir parce que je ne crois pas tellement aux sondages. Forcément, nous sommes un peu inquiets mais motivés parce qu'il faut qu'on les gagne ces élections. Je pense que s'il y a une débâcle, nous devrions en tirer les conséquences jusqu'au plus haut sommet de l'Etat et pourquoi ne pas envisager le départ de certains ministres", confie un spectateur au micro d'Europe 1. 

Car s'il y a une défaite cuisante, conclut ce militant, il faudra réagir. "C'est l'avenir du pays et de l'Europe qui est en jeu", prévient-il.