El Khomri agréera la nouvelle convention sur l'assurance chômage jeudi

Myriam El Khomri devrait officiellement agréer la nouvelle convention sur l'assurance chômage jeudi.
Myriam El Khomri devrait officiellement agréer la nouvelle convention sur l'assurance chômage jeudi. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Myriam El Khomri devrait signer officiellement jeudi la nouvelle convention sur l'assurance chômage que les partenaires sociaux ont signé fin mars.

La ministre du Travail Myriam El Khomri agréera jeudi la nouvelle convention d'assurance chômage, négociée en mars par les partenaires sociaux, a indiqué mercredi son cabinet, confirmant une information du Figaro. "C'est confirmé, signature jeudi", a annoncé l'entourage de Myriam El Khomri.

Modifications du niveau de cotisations patronales, de l'indemnisation des seniors, etc. Transcription d'un accord conclu le 28 mars par le patronat et les syndicats, à l'exception de la CGT, la convention modifie, pour trois ans, plusieurs paramètres de l'assurance chômage, comme le niveau de cotisations patronales, les conditions d'affiliation au régime, la formule de calcul des allocations et les règles d'indemnisation des seniors. La hausse des cotisations patronales (+0,05 point) doit entrer en vigueur le 1er octobre, les autres mesures le 1er novembre.

En rythme de croisière (à partir de 2022), la convention est censé réduire le déficit du régime de près de 900 millions d'euros par an, selon un chiffrage de l'Unédic.

L'Unédic a une dette de 30 milliards d'euros. Fin 2016, l'assurance chômage affichait une dette de 30 milliards d'euros et l'Unédic prévoyait, avant la signature de la nouvelle convention, des déficits de 3,6 milliards en 2017 et de 3,9 milliards en 2018.

Si sa fonction assurantielle est globalement à l'équilibre - les cotisations collectées couvrent les allocations versées -, le régime est en déficit notamment en raison du financement de l'opérateur public Pôle emploi, dont elle assure les deux tiers (plus de 3 milliards d'euros par an), et de l'indemnisation des travailleurs transfrontaliers, qui engendre un déficit d'environ 600 millions d'euros.