Donald Trump "félicite" Emmanuel Macron et "se réjouit" de travailler avec lui

Le président des Etats-Unis a félicité Emmanuel Macron sur Twitter et "se réjouit" de travailler avec lui.
Le président des Etats-Unis a félicité Emmanuel Macron sur Twitter et "se réjouit" de travailler avec lui. © ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président des Etats-Unis félicite Emmanuel Macron après sa victoire à l'élection présidentielle et "se réjouit" de travailler avec lui. 

Très actif sur les réseaux sociaux, il n'a pas manqué d'intervenir le soir de l'élection présidentielle française. Donald Trump a félicité dimanche Emmanuel Macron pour sa "large victoire" et s'est "réjoui" sur Twitter de travailler avec lui à l'avenir. 

La volonté de travailler "en étroite collaboration". "Félicitations à Emmanuel Macron pour sa large victoire aujourd'hui comme prochain président de la France. Je me réjouis de travailler avec lui !", peut-on lire sur le tweet. La Maison Blanche, de son côté, a souligné sa volonté de travailler avec le nouveau président et de poursuivre son "étroite coopération avec le gouvernement français".

Pas d'appel à voter pour un candidat. Contrairement à Barack Obama, qui avait appelé à voter pour Emmanuel Macron, Donald Trump n'avait pas de candidat favori. Le magnat de l'immobilier a pourtant, à de nombreuses reprises, agité l'idée que d'autres secousses politiques étaient à venir à travers le monde après le choc de son élection et celui du vote britannique en faveur du Brexit. S'il n'avait pas directement pris position sur l'élection présidentielle française, il avait laissé entendre que la récente attaque terroriste perpétrée à Paris profiterait à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen.

Le résultatEmmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, lors d'un second tour marqué par une forte abstention. Emmanuel Macron a obtenu entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir. Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).