Déjeuner de plusieurs ténors LR autour de Sarkozy

Nicolas Sarkozy était présent à un déjeuner de plusieurs ténors Les Républicains, lundi.
Nicolas Sarkozy était présent à un déjeuner de plusieurs ténors Les Républicains, lundi. © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien chef de l'État était entouré de Brice Hortefeux, Christian Jacob, Éric Woerth, François Baroin ou encore Laurent Wauquiez. 

Nicolas Sarkozy a réuni lundi pour déjeuner plusieurs ténors LR après le comité politique du parti convoqué au lendemain de l'élimination au premier tour de la présidentielle du candidat de la droite François Fillon, a appris l'AFP de sources concordantes.

Des proches. Parmi les convives autour de l'ancien chef de l'État et candidat malheureux à la primaire de la droite, figuraient plusieurs de ses proches : Brice Hortefeux, Christian Jacob, Éric Woerth, François Baroin ou encore Laurent Wauquiez. Le parti Les Républicains a réuni son comité politique lundi matin au lendemain de la défaite historique de son candidat à la présidentielle pour trouver une position commune sur les consignes concernant le second tour qui opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Le bureau politique se réunira à 17 heures.

Plusieurs "erreurs". "Personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays", a affirmé lundi François Baroin. Après avoir évoqué plusieurs "erreurs" dans son camp ayant conduit à l'élimination de son candidat, celui qui était pressenti comme Premier ministre de François Fillon en cas de victoire a assuré que Les Républicains sont "prêts à gouverner" en cas de majorité aux élections législatives de juin.

Mobilisation pour les législatives. Dimanche soir, après l'annonce des résultats, Christian Jacob, chef de file des députés LR, avait appelé la droite et le centre à se mobiliser "dès maintenant" pour les législatives. Il s'était montré convaincu que leurs "idées restent majoritaires" en France, même si le candidat d'En Marche! semble en position de gagner la présidentielle face à la candidate FN. Éric Woerth avait pour sa part estimé que "ce n'est pas la droite et le centre qui ont perdu, c'est François Fillon qui a perdu".