7:35
  • Copié
J.D , modifié à
Après sa victoire aux régionales dimanche, la nouvelle présidente PS de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées était interrogée sur Europe 1.
INTERVIEW

"Chacun fait comme il l’entend". Interrogée sur Europe 1 mardi, Carole Delga, nouvelle présidente PS de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, s'est défendue après sa décision de ne pas démissionner de son mandat de députée, suite à sa victoire dimanche à l'issue du second tour des régionales. L'ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce estime qu'elle a un mandat à terminer. 

Un mandat à finir. "J’ai toujours indiqué dès le début de la campagne que je souhaitais mener à terme le mandat qui m’a été confié par les habitants de ma circonscription", a expliqué Carole Delga, ajoutant qu'elle avait toujours "été sincère avec les habitants de la région". L'ancienne ministre indique cependant qu'elle "ne se représentera pas" aux législatives en 2017.

Un cumul des mandats sélectif. Interrogée sur le nouveau président LR de la région Nord-Pas-de-Calais, Xavier Bertrand, qui a choisi de démissionner de son mandat de député, Carole Delga a déclaré que "chacun fait comme il l'entend". "On ne peut pas résumer la nouvelle pratique de la politique juste au cumul des mandats", affirme la présidente de région.

Lors du lancement de sa campagne, Carole Delga avait toutefois démissionné de son poste de secrétaire d'Etat au Commerce. Ce n'est pas le cas de Jean-Yves le Drian qui a annoncé après sa victoire en Bretagne, vouloir rester ministre de la Défense. 

En refusant d'abandonner son mandat de députée, Carole Delga n'est pas dans l'illégalité. En effet, actuellement, un parlementaire ne peut pas cumuler plus d'un mandat local, ce qui n'est pas le cas de l'ancienne ministre. Cette incompatibilité entre mandat parlementaire et mandat exécutif local doit normalement entrer en vigueur à partir de mars 2017.