Franck Riester, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, était l'invité d'Europe Matin vendredi. 2:59
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Laura Laplaud , modifié à
Pour évoquer la crise énergétique, Emmanuel Macron opte pour un format de réunion qu'il connaît bien, le Conseil de défense, fréquemment utilisé lors de la pandémie de Covid-19. Une réunion à laquelle participera Élisabeth Borne et plusieurs ministres mais pas l'opposition. Invité d'Europe Matin vendredi, Franck Riester, ministre chargé des Relations avec le Parlement, s'en défend.

Emmanuel Macron réunit vendredi à 10 heures un Conseil de défense consacré à la crise énergétique. Autour de lui, la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne et plusieurs ministres comme Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher. "Il y a des décisions à prendre pour faire face au potentiel risque d'approvisionnement en énergie", a déclaré Franck Riester, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, invité d'Europe Matin vendredi. "Il y a des décisions d'urgence à prendre. Comment on arrive à s'assurer que notre pays n'aura pas de rupture d'approvisionnement ?" 

L'exécutif veut-il contourner le Parlement ?

Mais ce Conseil de défense n'est pas du goût de tout le monde, en particulier de l'opposition qui dénonce une manière de contourner le Parlement, et d’éviter un réel dialogue démocratique. Pour Franck Riester, "il peut y avoir un débat et il doit y avoir un débat" mais dans ce genre de situation "il y a des dimensions secret-défense".

"Ce sont des données importantes et le gouvernement a des comptes à rendre, bien évidemment, il doit faire partager les décisions qu'il prend. Mais il y a des moments où nous devons pouvoir entre ministres, avec les services compétents, le président de la République, la Première ministre, prendre des décisions dans le cadre du secret-défense", a-t-il tranché.