Gabriel Attal 1:24
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Manon Fossat , modifié à
La France a de nouveau franchi la barre des 5.000 cas quotidiens de Covid-19 selon les chiffres de Santé publique France, qui confirment que les contaminations repartent à la hausse depuis fin octobre. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, était l'invité de Sonia Mabrouk dans Europe Matin mardi. Il a lancé un appel aux personnes éligibles à la 3e dose, expliquant l'importance de ce rappel.
INTERVIEW

La France a de nouveau franchi la barre des 5.000 cas quotidiens de Covid-19. Les contaminations repartent en effet à la hausse mais les données hospitalières, elles, restent relativement rassurantes. Invité d'Europe Matin mardi, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a reconnu qu'une reprise de l'épidémie était observée un peu partout en Europe et a appelé les plus de 65 ans à se faire injecter la troisième dose de vaccin.

"Ca repart très fort dans les pays de l'Est, c'est même préoccupant, notamment en Russie avec des niveaux jamais atteints. On ne peut pas parler de cinquième vague mais il y a un très léger rebond. Il faut continuer à être vigilant d'autant que la grippe et la bronchiolite arrivent", a-t-il relevé.

"Il faut faire le rappel vaccinal"

Le porte-parole du gouvernement a donc appelé à la prudence. "Il faut continuer à respecter les gestes barrières, garder nos outils comme le pass sanitaire, et pour les personnes les plus âgées et les plus fragiles, il faut faire le rappel vaccinal", a insisté le porte-parole du gouvernement. "Je lance un appel à ceux qui ont plus de 65 ans : 'Faites-vous vacciner avec la troisième dose'". 

Selon lui, les études scientifiques montrent que lorsqu'il existe une fragilité liée à l'âge, la protection diminue. "Au bout de six mois environ, cette protection conférée par le vaccin a tendance à diminuer. Donc c'est très important de faire le rappel", a-t-il poursuivi. A l'heure actuelle, un tiers des personnes éligibles ont reçu leur troisième dose. "C'est beaucoup, on est au-dessus de la plupart des pays européens, mais c'est encore trop peu."