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Mathilde Durand , modifié à
L'épidémie de coronavirus se propage et les mesures de confinement se durcissent. Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, réagit sur Europe 1. Il salue les décisions d'Emmanuel Macron et insiste sur le respect des forces de l'ordre, chargées de contrôler la distanciation sociale demandée aux citoyens. 
INTERVIEW

L’épidémie de coronavirus se propage en France. Certaines régions sont particulièrement touchées. C’est le cas des Haut-de-France. Mardi, 613 cas ont été confirmés selon un bilan officiel de l’ARS, une augmentation de 28 cas en 24 heures. Pour limiter la circulation du virus, la France est confinée depuis mardi. Xavier Bertrand, président de la Région Haut-de-France, salue ces mesures, prises par Emmanuel Macron, au micro d’Europe 1.

"Le président a eu raison utiliser le terme de guerre, nous allons la gagner, nous allons traverser cette épreuve." Le président de la Région Haut-de-France, ancien ministre de la Santé rappelle l'importance des consignes des autorités sanitaires. "Le confinement, tant qu'il n'y a pas de vaccin, c'est la meilleure solution pour éviter la propagation du virus. Si on ne circule pas, le virus ne circule pas."

Respecter les forces de l'ordre

"Il va falloir respecter les forces de l'ordre qui feront respecter le confinement. Elles ne le feront pas par plaisir mais pour nous protéger", insiste Xavier Bertrand. "Le respect des consignes quel que soit notre caractère, notre tempérament, aujourd'hui ce n’est pas une option". Depuis mardi midi, les déplacements sont limités sous réserve de conditions strictes et d'attestation de sortie. Xavier Bertrand souligne la nécessité de respecter cette injonction, peu importe le quartier ou la ville. 

Près de 100.000 membres des forces de l'ordre sont chargé de faire respecter les mesures de confinement. Toute infraction sera punie d'une amende de 135 euros. 

 

La région des Haut-de-France est actuellement l'une des plus touchée. Le département de l'Oise est le premier foyer français. "Les département du Nord, du Pas-de-Calais n'ont pas encore pris le même choc que les départements de l'Aisne, de la Somme ou de l'Oise", précise Xavier Bertrand. Il salue le travail des soignants, mais également des établissements privés, qui ont annulé des interventions pour faire de la place.