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Le maire de Meaux a réitéré samedi son Europe 1 son soutien à Christian Jacob pour la présidence des Républicains, en étrillant au passage Laurent Wauquiez, l’ancien titulaire du poste.
INTERVIEW

La rentrée des Républicains s’annonce des plus moroses, ce week-end à La Baule. Même la course à la présidence du parti ne parvient pas à redonner un souffle au parti de la droite, balayé lors des dernières européennes (8,48%), ce qui avait précipité la démission de Laurent Wauquiez.

Invité samedi matin d’Europe 1, Jean-François Copé veut pourtant croire que Christian Jacob, ultra-favori du scrutin, et qu’il soutient, va pouvoir redonner un nouveau souffle à LR. "Christian Jacob, c’est celui qui va rouvrir les portes et les fenêtres", a assuré le maire de Meaux. "Il va réussir, je l’espère, à faire tout l’inverse de son prédécesseur, qui était dans une logique d’exclusion, d’être maintenant dans une logique de réinclusion", a lancé le maire de Meaux, visiblement remonté contre Laurent Wauquiez.

Une droite "totalement atomisée"

Jean-François Copé a ainsi dressé un état des lieux sans concession de la droite post-Wauquiez. "En 2019, on est descendu dans le plus bas du bas. 8%, la honte absolue pour ce grand parti que fut le parti gaulliste, libéral, centriste, que nous avons porté ensemble", a lâché l’ancien président de l’UMP, devenu Les Républicains. Selon lui, la droite "est totalement atomisée parce qu’elle ne veut pas voir que les temps ont changé, que le monde a changé, qu’on est vraiment au 21ème siècle, et qui doit reconstruire une doctrine". Il faut donc, pour le maire de Meaux, "reconstruire pierre par pierre les fondations de la maison qui s’est écroulée".

Et donc pour Jean-François Copé, c’est Christian Jacob qui est le mieux à même de redresser la barre. "C’est un professionnel, j’ose le mot. Il connaît la politique au sens noble du terme pour l’avoir pratiquée en tant que maire, en tant que parlementaire. il connaît les hommes, les femmes", a énuméré l’ancien député. Il sera donc capable "à la fois de  faire revenir ceux qui veulent encore faire quelque chose à droite, mais surtout qui va permettre que le débat ait lieu", a déclaré Jean-François Copé. "Permettre qu’on parle avec les Français de ce qui les mobilise, ce qui les inquiète, de ce qu’ils attendent, de ce qu’ils espèrent. Bref, être une fore alternative de parti de gouvernement."