"Conseil de défense écologique" annoncé par Macron : "C'est prendre les Français pour des imbéciles", estime Yannick Jadot

Yannick Jadot n'a pas été convaincu par les annonces du président de la République.
Yannick Jadot n'a pas été convaincu par les annonces du président de la République. © NICOLAS TUCAT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Jeudi, lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'un "conseil de défense écologique". Une initiative critiquée par Yannick Jadot, tête de liste EELV aux européennes. 

Yannick Jadot, tête de liste Europe Ecologie Les Verts aux européennes, a considéré vendredi qu'Emmanuel Macron prenait "les Français pour des imbéciles" avec son annonce la veille de la création d'un "conseil de défense écologique".

Lors de sa conférence de presse de réponse à la crise des "gilets jaunes", le président de la République a annoncé la mise en place de ce conseil qui réunira les ministres dédiés pour faire les "choix stratégiques" imposés par "l'urgence climatique".

Jadot réclame un "Plan Marshall sur le climat"

"C'est prendre les Français pour des imbéciles", a réagi Yannick Jadot sur France Bleu Loire Océan, critiquant un exécutif qui ne prend pas la mesure de cette "urgence climatique incroyable"."Pour ne pas agir une nouvelle fois, pour reporter l'action, on invente un nouveau comité, d'autres processus de discussion", a-t-il accusé. "Tous ceux qui ont participé au débat public doivent se sentir avec la gueule de bois ce matin", a ironisé Yannick Jadot, réaffirmant son attente d'un "Plan Marshall sur le climat".

De son côté, Sandra Regol, porte-parole d'EELV, s'est dite "inquiète" sur BFMTV, car "il reste environ dix ans pour inverser la courbe du réchauffement climatique".

Électricité : nouveau mode de calcul des tarifs l'an prochain, annonce François de Rugy. Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a annoncé vendredi qu'un nouveau mode de calcul des tarifs réglementés de l'électricité serait mis en place l'an prochain, après la hausse prévue cet été et les critiques qu'elle suscite. "Nous ne nous satisfaisons pas de ce mode de calcul que nous avons hérité du précédent mandat et même du mandat d'avant ; ça a été voté deux fois par le Parlement sous une majorité de droite en 2010 et sous une majorité de gauche en 2015", a-t-il dit sur CNews. "Donc je vais proposer que l'on puisse modifier ce mode de calcul pour l'année prochaine", a-t-il ajouté.