Les candidats LR ont à nouveau débattu dimanche soir. 1:14
  • Copié
Alexandre Chauveau, édité par Antoine Terrel
Tous candidats à l'investiture LR pour la présidentielle de 2022, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin ont à nouveau débattu dimanche soir, sur BFM-TV. Des échanges qui n'ont pas laissé apparaître de grandes divergences de fond, et au cours desquels Eric Ciotti s'est à nouveau démarqué. 
DÉCRYPTAGE

Six jours après un premier débat sur LCI, les cinq candidats de droite à l'investiture LR pour la présidentielle ont à nouveau passé un grand oral télévisé, dimanche soir, sur BFM-TV. Pendant 2h45, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin ont donc échangé, confronté leur vision sur l’immigration, la sécurité, le pouvoir d’achat et la place de la France dans le monde. 

Après le premier débat qui avait eu lieu sur LCI, on attendait un échange plus animé. Et il a sans doute été un peu plus rythmé, même si les candidats ont rarement interagi les uns avec les autres. Les quelques désaccords ont davantage tenu de la nuance que de la divergence de fond, et certains sujets ont d'ailleurs fait l’unanimité, comme la solidarité avec la Pologne face à la crise des migrants, ou la volonté de réduire l’immigration. 

Ciotti se démarque

Xavier Bertrand a continué d’attaquer frontalement Emmanuel Macron, Valérie Pécresse est apparue ferme, mais celui qui s’est clairement démarqué, c’est à nouveau Eric Ciotti, avec des propositions plus radicales. Le député des Alpes-Maritimes veut notamment interdire le port du voile dans les services publics, y compris à l’hôpital, et parle de "français de papiers" au sujet des terroristes islamistes nés en France. Et il clive encore au sujet d’Éric Zemmour, dont il refuse contrairement à ses adversaires, de condamner les sorties médiatiques. 

A noter enfin cet échange entre Michel Barnier et Xavier Bertrand, l’ancien commissaire européen critiquant les "chèque en bois" de son concurrent sur son projet de prime à l’emploi. De rares différences que seuls les militants LR devront arbitrer le 1er décembre, à l’occasion du premier tour du congrès.