«Comme c'est à l'Élysée que tout se décide...» : LFI et communistes boycottent une rencontre avec Borne

Fabien Roussel
"Comme c'est à l'Elysée que tout se décide malheureusement, nous déclinons l'invitation de la Première ministre", a commenté le secrétaire national du PCF Fabien Roussel sur Twitter. © Michel Stoupak / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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avec AFP
Les partis et groupes parlementaires LFI et communistes ont décidé de ne pas se rendre la semaine prochaine à Matignon. La Première ministre Élisabeth Borne avait fait part de son souhait de les inviter dans le but "d'apaiser le pays". 

Les partis et groupes parlementaires LFI et communistes ont décidé de ne pas se rendre la semaine prochaine à Matignon, où Élisabeth Borne souhaitait les recevoir, ont-ils annoncé jeudi, réclamant de nouveau le retrait de la réforme des retraites. La cheffe du gouvernement avait fait part, dans un entretien à l'AFP, de son souhait de les inviter dans le but "d'apaiser le pays". "La France Insoumise et son groupe parlementaire ne se rendront pas à la rencontre d'Elisabeth Borne", a tweeté le coordinateur de LFI Manuel Bompard, précisant qu'elle devait avoir lieu lundi. "Avec les parlementaires de la Nupes, nous irons en cortège exiger le retrait du texte de loi devant l'Elysée mardi matin".

"Nous demandons à être reçus par le président"

Les communistes en font autant. "Comme c'est à l'Elysée que tout se décide malheureusement, nous déclinons l'invitation de la Première ministre. Nous demandons à être reçus par le président de la République. Il est urgent qu'il agisse !", a commenté le secrétaire national du PCF Fabien Roussel sur Twitter.

Les parlementaires communistes sont à l'initiative du "cortège républicain" qui marchera de l'Assemblée à l'Elysée mardi matin pour "remettre, en main propre, au Président de la République un courrier" demandant le retrait de la réforme qui prévoit le recul de l'âge légal de départ à 64 ans, écrivent-ils dans un communiqué. Le groupe socialiste attend de recevoir l'invitation d'Elisabeth Borne pour se prononcer, selon une source parlementaire. Sollicités par l'AFP, les écologistes n'ont pas donné suite à ce stade.