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Le patron des députés LR et candidat à la présidence du parti a critiqué l’attitude de certains ministres, notamment sur le report du brevet ou sur le non-part de la cravate de François de Rugy.
INTERVIEW

Jean-Michel Blanquer qui reporte l’examen du brevet des collèges, Muriel Pénicaud et Agnès Buzyn qui appellent les chefs d’entreprise à adapter les horaires, François de Rugy qui ne porte pas de cravate… Les membres du gouvernement rivalisent d’initiatives pour atténuer les effets de la canicule qui frappe actuellement la France.

"On a des sacrés ministres, des sacrés penseurs", a ironisé Christian Jacob, le président du groupe Les Républicains à l’assemblée nationale, mardi matin sur Europe 1. "Je ne suis pas persuadé que les ministres ne fassent pas un peu de zèle", a appuyé le seul candidat à la présidence du part à l’automne prochain.

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C'est à François de Rugy que Christian Jacob a réservé ses piques les plus sévères. Lundi, le ministre de la Transition écologique avait déclaré sur France Inter qu'il ne porterait pas de cravate pendant les vague de chaleur car cela inciterait à pousser la climatisation à fond dans les bureaux. "Bravo M. de Rugy", a-t-il lancé dans un sourire. "Tout cela est un peu ridicule, chacun s’habille comme il le souhaite. J’ose espérer que le ministre en charge de l'environnement a d’autres préoccupations que le port de la cravate."

"Un peu surpris par le report du brevet"

Christian Jacob s'est aussi montré dubitatif face au report des épreuves du brevet des collèges. "Je ne suis pas certain qu’il était opportun d’aller jusque-là. Il a peut-être des éléments informations que nous n’avons pas", a réagi le patron des députés LR. "Reporter l’échéance du brevet, j’avoue que j’ai été un peu surpris."

Enfin, Christian Jacob a critiqué les attitudes de Muriel Pénicaud et Agnès Buzyn, respectivement ministre du Travail et de la Santé, qui ont appelé les patrons à adapter les horaires de travail. "Les chefs d’entreprise y pensent sans les ministres", a assuré le candidat à la présidence des Républicains. "Quand on travaille dans le bâtiment ou en plein air, on sait bien les conséquences qu’il peut y avoir avec les très fortes chaleurs", a-t-il insisté, reconnaissant toutefois le" rôle de prévention incontestable" qui incombe au gouvernement.