Calais : "pas de fatalité de la Jungle" pour Marine Le Pen

Marine Le Pen veut restreindre le droit d'asile.
Marine Le Pen veut restreindre le droit d'asile. © DENIS CHARLET / AFP
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avec AFP
La présidente du FN estime que la "Jungle" de Calais n'est pas une fatalité et dénonce le manque de volonté des pouvoirs publics.

Marine Le Pen (FN) dénonce samedi le manque de "volonté politique", au lendemain de l'annonce par la préfecture du Pas-de-Calais d'un chiffre record de 6.900 migrants vivant au camp de la "Jungle" à Calais, estimant qu'"il n'y a pas de fatalité de la Jungle". "La Jungle est le symbole, douloureux, insupportable, honteux, de l'échec radical des pouvoirs publics sur la question migratoire; l'emblème aussi de leurs reniements et de leurs mensonges", affirme la présidente du Front national dans un communiqué. "La Jungle continuera de grossir et d'essaimer partout en France (...) tant que la politique menée ne changera pas du tout au tout", dit-elle.

Restreindre "considérablement" le droit d'asile. Pour Marine Le Pen, "il n'y a aucune fatalité de la Jungle de Calais. Il n'y a qu'un choix à faire : celui de la volonté politique, aux antipodes des renoncements de l'UMP et du PS". La présidente du Front national réitère que "les personnes en situation irrégulière doivent quitter la France" et préconise de restreindre "considérablement" le droit d'asile. Elle réclame la "maîtrise complète et définitive de nos frontières nationales".

"Fixer les migrants au plus près de leur pays d'origine". "Aider les migrants, ce n'est certainement pas de les faire venir en France : c'est au contraire d'agir avec l'ONU pour les fixer au plus près de leurs pays d'origine", estime-t-elle. Le nombre de migrants vivant au camp de la "Jungle" à Calais a très fortement progressé depuis deux mois, s'établissant désormais à 6.901, a annoncé vendredi la préfecture du Pas-de-Calais. C'est le nombre le plus élevé depuis la création du camp au printemps 2015.