"Ça prend plus de temps qu'un tweet" : Macron se défend sur la vaccination contre le Covid

Emmanuel Macron a défendu la vitesse de la campagne vaccinale contre le coronavirus mardi.
Emmanuel Macron a défendu la vitesse de la campagne vaccinale contre le coronavirus mardi. © BENOIT TESSIER / POOL / AFP
  • Copié
Jean-Rémi Baudot avec , modifié à
Emmanuel Macron s'est adressé mardi à une poignée de journalistes. Alors que le gouvernement est sous le feu des critiques pour la lenteur du processus de vaccination contre le Covid-19, le président a défendu son action, appelant à juger la réussite de l'opération dans plusieurs mois.

C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses. Voici à peu près ce qu'a répondu Emmanuel Macron à ceux qui critiquent la lenteur de la campagne vaccinale française contre le Covid-19. S'adressant à quelques journalistes, mardi, en marge d'un déplacement dans l'Eure, le chef de l'État a bien sûr employé des termes moins imagés. "On peut toujours faire mieux, mais on ne compare pas au bout de deux jours quelque chose qui va durer plusieurs mois", a-t-il asséné.

Selon les chiffres de la direction générale de la Santé publiés mardi soir, près de 190.000 Français se sont vu administrer le vaccin contre le coronavirus. À titre de comparaison, 200.000 Britanniques sont vaccinés chaque jour. Plus de 4,5 millions de doses ont été distribuées aux Etats-Unis ou en Chine, plus d'un million en Israël.

"Je suis le premier à avoir poussé pour accélérer, mais au bon moment"

Mais "l'administration [française] a été au rendez-vous", a assuré Emmanuel Macron, défendant également l'organisation d'une campagne vaccinale par "phase". Les personnes âgées en Ehpad étaient en effet prioritaires, avant que la vaccination soit étendue aux soignants de plus de 50 ans, puis aux personnes de plus de 75 ans hors Ehpad à partir de lundi prochain. "Je suis le premier à avoir poussé pour accélérer, mais au bon moment", s'est défendu le président.

"Ceux qui me disent que ça ne va pas assez vite disaient avant qu’on allait trop vite", a poursuivi Emmanuel Macron. "Nous, nous sommes responsables. Et ça prend plus de temps qu’un tweet."