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Europe1.fr , modifié à
Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, était sur Europe 1 mercredi pour justifier le vote mardi par les sénateurs de l'interdiction du port du voile en sortie scolaire.
INTERVIEW

Le Sénat s'est prononcé mardi pour l'interdiction du port de signes religieux pour les accompagnants de sorties scolaires. Derrière cette mesure se cache, à peine, l'interdiction du port du voile pour les mamans musulmanes, alors que le débat est sur toutes lèvres ces derniers jours.

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains (LR), au Sénat, était sur Europe 1 mercredi matin pour commenter la décision de l'institution qu'il préside. Il plaide la continuité des élus de droite sur cette thématique et rappelle : "C’est nous qui avons fait interdire les signes religieux à l’école en 2004 et c’est nous aussi l’interdiction de la burqa en 2010. Nos choix ne sont pas dictés par l’actualité".

"Poser des règles républicaines très claires"

"Nous avons des règles à l’école qui sont strictes. La sortie scolaire est la prolongation de l’école. C’est l’école hors les murs. Il faut réaffirmer des principes républicains sereins alors que le communautarisme gagne du terrain en France", justifie Bruno Retailleau après le vote du Sénat.

Interrogé sur la question du communautarisme, le président du groupe LR au Sénat estime qu'aujourd'hui, en France, "l'islam radical veut construire une contre-société à visée séparatiste". "Si nous n'avons pas le courage de poser des règles républicaines très claires, nous aurons des affrontements dans la rue", avance-t-il.