"Bienvenue place Beauvau" : Pécresse veut porter plainte pour avoir été "victime d'une tentative de déstabilisation"

Pécresse
© BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
La présidente de région veut saisir la justice pour atteinte à la vie privée, après les révélations dans la presse de l'arrestation de son fils pour possession de cannabis.

La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse estime samedi, à la lecture du livre "Bienvenue Place Beauvau", avoir été "victime d'une tentative de déstabilisation politique" après l'interpellation de son fils en septembre 2016 pour consommation de cannabis et entend porter plainte.

Plainte pour "atteinte à la vie privée". Sur sa page Facebook, dans un message intitulé "La nausée", Valérie Pécresse dit avoir demandé à son avocat Thibault de Montbrial "de saisir la justice et de porter plainte notamment pour atteinte à la vie privée, violation du secret de l'enquête et violation du secret professionnel". Le 22 septembre, le fils de Valérie Pécresse avait été interpellé dans le XVe arrondissement de Paris avec quatre grammes de cannabis sur lui. Les auteurs du livre affirment que cette information est très vite remontée au sommet de la hiérarchie policière et qu'un des collaborateurs du président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS), battu par Valérie Pécresse aux régionales de décembre 2015, en a aussitôt informé "ses contacts journalistes".

"Frappée de stupeur." "Le renseignement aura mis moins d'une heure à être exploité politiquement", écrivent-ils, alors que la présidente de région avait fait de la lutte contre la consommation de cannabis un de ses thèmes de campagne. Sur sa page Facebook, elle se dit "frappée de stupeur" à la lecture de ce livre "d'apprendre que j'aurais été victime d'une tentative de déstabilisation politique savamment orchestrée avec la complicité d'un directeur de la préfecture de police, proche de Manuel Valls, Premier ministre à l'époque, et d'un conseiller de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale".

"Hollande, Valls, Bartolone et Cazeneuve doivent rendre des comptes sur les faits relatés dans ce livre qui, s'ils sont avérés, déshonorent la politique et abîment la démocratie", ajoute-t-elle.