Benjamin Griveaux : le périphérique parisien, "une barrière mentale"

  • Copié
Guillaume Perrodeau
Pas encore officiellement candidat à la mairie de Paris, l'actuel porte-parole du gouvernement a cependant quelques idées pour la capitale française, comme il l'a expliqué vendredi chez Anne Roumanoff. 

En juillet dernier, il avait expliqué au JDD que "l'envie était là". Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, n'est pas encore officiellement candidat à la mairie de Paris, mais il ne cache plus ses ambitions pour la capitale française. Chez Anne Roumanoff vendredi, il a détaillé quelques idées de projets.

"Comment on anime un collectif". Les élections municipales n'ont lieu qu'en mars 2020, mais la course pour la mairie de Paris semble déjà bien lancée. Et côté LREM, on s'active pour espérer prendre la place de la maire actuelle, Anne Hidalgo. Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, a déjà évoqué son envie, tout comme Benjamin Griveaux. Pourtant, il n'y aura bien qu'une seule place pour porter la candidature LREM. "Avant de savoir qui va porter les couleurs LREM, il faut savoir ce que l'on veut faire", affirme Benjamin Griveaux. "C'est formidable qu'il y ait plein de candidats, mais je pense que le plus important, (...) c'est de savoir ce qu'on peut faire et comment on anime un collectif en tant que maire de Paris."

>> De 11h à 12h30, c’est tous les jours Anne Roumanoff sur Europe 1 ! Retrouvez le replay de l’émission ici

"Si Paris veut être une ville-monde, la bonne taille, c'est la petite couronne". Benjamin Griveaux affiche déjà ses idées pour la capitale française, par l'exemple. "Quand je me balade et que je vois un festival d'art génial, mais qui est dans un arrondissement qui n'est pas de la bonne couleur politique et qu'il est subventionné à hauteur de zéro euro par la mairie centrale, c'est aberrant", déplore-t-il, annonçant en creux qu'il souhaite donner plus d'argent et plus de moyens aux mairies d'arrondissement.

Autre projet, concernant le périphérique parisien. "Il faut le faire tomber. (...) C'est une barrière mentale. Quand on fait des politiques sociales mais qu'elles s'arrêtent à la frontière du périphérique et que vous avez la Seine-Saint-Denis en face, ça n'a pas de sens", tance Benjamin Griveaux. Le porte-parole du gouvernement souligne ainsi : "Si Paris veut être une ville-monde, la bonne taille, c'est la petite couronne", à savoir Paris intra-muros ainsi que ses trois départements limitrophes : les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.