Barbara Pompili, ce mardi matin lors de sa passation de pouvoir au ministère de la Transition écologique. 1:30
  • Copié
Europe1.fr avec AFP , modifié à
Barbara Pompili vient d'être intronisée ministre de la Transition écologique. La nouvelle numéro 3 du gouvernement a affirmé son vœu de placer l'écologie comme "un moteur essentiel" du nouveau gouvernement et aussi du plan de relance économique.

L'écologie devra être "un moteur essentiel" du futur plan de relance et "l'affaire" de tous les ministres du gouvernement, a déclaré mardi la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. "Le gouvernement travaillera dans les prochaines semaines à un plan de relance économique dont l'écologie devra être un moteur essentiel. Je m'en suis entretenue avec le Premier ministre et ce ministère sera un acteur de la stratégie de soutien à l'activité, de reconquête industrielle et de souveraineté, de développement et de la recherche", a-t-elle souligné lors de la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne, la ministre sortante.

"Vous pouvez compter sur ma contribution active"

Mais "cela ne se concrétisera que si l'écologie (...) devient aussi l'affaire de tous les membres de ce gouvernement", a-t-elle prévenu, tout en assurant que "c'est la volonté du Premier ministre et du président de la République et mon rôle sera d'y contribuer et vous pouvez compter sur ma contribution active". "Je me garderai bien d'établir tout de suite un programme d'action, qui serait par nature incomplet. A peine l'aurais-je prononcé qu'on va me reprocher d'avoir négligé telle ou telle urgence, telle ou telle priorité", a-t-elle dit.

Les propositions de la Convention citoyenne pour le climat en ligne de mire

"Je ne demande pas à être jugée sur mes intentions mais sur les résultats que nous aurons atteints ensemble", a poursuivi la nouvelle ministre, qui fut longtemps membre des Verts et secrétaire d'Etat à la biodiversité sous François Hollande, avant de rejoindre LREM. "Nous pourrons nous appuyer sur ce qui a été accompli, notamment ces trois dernières années", a-t-elle encore estimé.

Et "nous aurons bien entendu à concrétiser les travaux de la Convention citoyenne pour le climat, qui a produit des recommandations d'action claires et concrètes sur lesquelles le président de la République s'est engagé", a-t-elle insisté. Emmanuel Macron s'est engagé fin juin sur 146 des 149 propositions faites par les 150 citoyens tirés au sort de la Convention citoyenne pour le climat, mais les modalités de leur application ou transmission ne sont pas encore précisées.