Bac : Pap Ndiaye favorable à une notation plus sévère de l'orthographe

Pap Ndiaye s'est dit favorable à une notation plus sévère de l'orthographe lors des épreuves du bac.
Pap Ndiaye s'est dit favorable à une notation plus sévère de l'orthographe lors des épreuves du bac. © ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
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avec AFP // Crédit photo : ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, s'est dit favorable dimanche à une prise en compte des fautes de français dans la notation des copies du bac dans les années à venir, promettant un "vaste chantier" dans ce domaine. 

Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, s'est dit favorable dimanche à une prise en compte des fautes de français dans la notation des copies du bac dans les années à venir, promettant un "vaste chantier" dans ce domaine. Evoquant des copies du baccalauréat souvent truffées de fautes, il souhaite "l'introduction de critères formels dans les épreuves à propos du niveau de français" lors d'une interview sur Radio J.

"A partir d'un certain niveau de langue trop problématique", quelle que soit la qualité de la copie, celle-ci ne pourrait ainsi ne pas dépasser une certaine note. Concrètement, il s'agirait de "points en moins si on fait des fautes de français". "Mais ça n'est possible que si on a travaillé à ce que les élèves ne fassent plus de fautes", a dit Pap Ndiaye, annonçant un "immense chantier qui va de l'école primaire jusqu'au bac pour qu'ils écrivent correctement". Autre chantier : "La reconquête du mois de juin", la réforme du bac ayant réduit le troisième trimestre à "peau de chagrin".

Modification du calendrier scolaire

"Il faut faire en sorte que les élèves de terminale travaillent comme il se doit jusqu'au mois de juin", a-t-il ajouté. "Nous travaillons sur plusieurs hypothèses : la question du décalage des épreuves de spécialité, la modification des coefficients (...) J'annoncerai la décision dans quelques semaines". Le gouvernement réfléchit en parallèle à une modification du calendrier scolaire, avec une éventuelle "réduction des vacances" et "plus de semaines de cours" pour les élèves. Une question qui demande "beaucoup de travail", a reconnu le ministre de l'Education nationale, visant des changements d'ici à la fin du quinquennat.