Emmanuelle Wargon était l'invitée du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1 2:18
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Ariel Guez , modifié à
Invitée du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1, Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement et déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, est revenue sur l'attaque à l'arme blanche survenu vendredi devant les anciens locaux de "Charlie Hebdo" à Paris. Elle affirme que "la menace est toujours présente" et qu'il "faut que nous défendions la liberté d’expression". 
INTERVIEW

Vendredi, cinq ans après les attentats de janvier 2015, un homme a blessé gravement deux personnes dans le 11ème arrondissement de Paris, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. Cette attaque, dont le parquet national antiterroriste s'est saisi, "est le rappel qu'il y a une menace au cœur de notre société en France", a déclaré ce dimanche Emmanuelle Wargon. Invitée du Grand Rendez-vous sur Europe 1, la ministre chargée du logement a visé "des gens qui veulent toujours s’attaquer à ce qui fait le cœur de ce que nous sommes, le cœur de la République : la liberté d’expression, la liberté d’aller et venir, la liberté d’être soi-même, la liberté de penser et de dire ce que nous voulons dire."  "Cette menace est toujours présente", selon Emmanuelle Wargon. 

"Je pense que l’esprit de janvier 2015 est toujours là"

"Quand je vois la polémique selon laquelle on aurait pu éviter l’attaque en ne republiant pas les caricatures, ça me scandalise !" continue la ministre. "Il faut republier les caricatures, nous sommes Charlie !" lance-t-elle sur Europe 1. "Je suis Charlie, j’ai dit aussi que j’étais Mila", continue la ministre, rappelant que cette adolescente est sous protection policière après avoir été victime de harcèlement pour avoir blasphémer sur les réseaux sociaux. "Je pense que l’esprit de janvier 2015 est toujours là et notre combat, c’est de le faire vivre. Il faut remettre la liberté d’expression au centre !" 

"Malheureusement, en France, quand on prononce des paroles qui déplaisent, on peut être mis en danger", déplore Emmanuelle Wargon. "C’est le cas de Mila, c’est ce qui s’est passé avec cet attentat. Il faut que nous défendions la liberté d’expression, il faut la chérir."