![Sandrine Rousseau demande la mise en retrait d'Éric Coquerel. Rousseau](https://resize-europe1.lanmedia.fr/r/622,311,forcex,center-middle/img/var/europe1/storage/images/europe1/politique/affaire-coquerel-rousseau-exige-une-mise-en-retrait-de-la-commission-des-finances-quatennens-sy-oppose-4123465/58843290-1-fre-FR/Affaire-Coquerel-Rousseau-exige-une-mise-en-retrait-de-la-commission-des-Finances-Quatennens-s-y-oppose.jpg)
La députée écologiste et militante féministe Sandrine Rousseau a appelé vendredi Éric Coquerel, député Insoumis visé par une enquête préliminaire pour agression et harcèlement sexuels, à se mettre le temps de l'enquête "en retrait" de la présidence de la commission des Finances. "Il ne doit pas présider le temps de l'enquête", a déclaré Sandrine Rousseau sur France 2. "Je ne l'appelle pas à démissionner", a-t-elle précisé, parlant de "mise en retrait".
Visé par une enquête pour agression et harcèlement sexuels
Éric Coquerel, élu de Seine-Saint-Denis et président de la puissante commission des Finances à l'Assemblée nationale, est visé par une enquête du parquet de Paris après la plainte d'une militante de gauche, Sophie Tissier, qui l'accuse de faits pouvant selon elle "s'apparenter à une agression sexuelle", ce qu'il conteste.
Lors d'une soirée dansante, à l'issue d'une journée de conférences, Éric Coquerel a eu des "gestes appuyés, ses mains étaient collantes et glissaient sur des parties du corps inappropriées (...), il effleurait mes fesses à plusieurs reprises", Sophie Tissier. "Une fois que cette enquête est réalisée alors, il pourra reprendre son poste de président de la commission des Finances, s'il n'y a rien", a précisé l'élue. En revanche, "s'il est mis en examen, il faudra qu'il démissionne". "Il faut respecter la parole des femmes", a-t-elle insisté.
Les faits en cause "ne justifient pas une mise en retrait".
Interrogé également sur le plateau de RMC-BFMTV, l'Insoumis Adrien Quatennens a pour sa part jugé que l'ouverture de l'enquête n'était qu'une "juste suite" de la plainte de Sophie Tissier, qu'il "n'y a pas de faits de nouveaux" et que les faits en cause "ne justifient pas une mise en retrait".