Accusée d'"emploi fictif", Anne Hidalgo va porter plainte en diffamation

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Anne Hidalgo "conteste avec la plus grande fermeté l'accusation d'emploi fictif qui est portée contre elle", a expliqué l'édile dans un communiqué. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP
La maire de Paris a annoncé mercredi qu'elle allait déposer plainte contre le magazine "Capital" après la publication d'un article l'accusant d'avoir bénéficié pendant deux ans d'un emploi fictif.

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé mercredi qu'elle allait porter plainte pour diffamation contre le magazine Capital, dont un article l'accuse d'"emploi fictif" pendant 19 mois en 2001 et 2002, a annoncé la mairie de Paris.

Une "atteinte grave à son honneur et à sa probité". Anne Hidalgo "conteste avec la plus grande fermeté l'accusation d'emploi fictif" portée dans un article à paraître dans le numéro de novembre de Capital, et publié mercredi sur le site internet capital.fr. "Face à cette atteinte grave à son honneur et à sa probité, elle annonce sa décision de déposer plainte pour diffamation", poursuit un communiqué.

Des sommes qui s'élèveraient à "plus de 100.000 euros" selon Capital. Sous le titre "Exclusif : les preuves qu'Anne Hidalgo avait un emploi fictif", l'article accompagné de documents affirme que la maire de Paris, inspectrice du travail de métier, a été payée pour un emploi qu'elle n'a pas occupé au ministère du Travail puis à la direction régionale du travail d’Île-de-France en 2001 et 2002. Selon Capital, ces sommes s'élèvent à "plus de 100.000 euros" dont 21.000 ont été remboursés après une mise en détachement rétroactive à la mairie de Paris par le ministère du Travail.

Anne Hidalgo, qui "rappelle son attachement le plus complet au respect du droit", indique avoir "exercé des responsabilités" de 1997 à 2002 au cabinet du ministre du Travail puis au cabinet du ministre de la Justice. Elle est ensuite partie en congé maternité en octobre 2001 avant de demander son détachement "avec cessation du paiement de sa rémunération". Elle ajoute que ces mêmes accusations avaient déjà été portées par un syndicaliste de Sud-Travail, cité dans l'article, et qu'elle avait alors, avec le ministère du Travail, "fourni à la justice tous les éléments permettant de confirmer la légalité de sa situation".