Sur Twitter, Royal dit "Stop"

Sur Twitter, Royal dénonce des rumeurs l'annonçant candidate à l'ARF
Sur Twitter, Royal dénonce des rumeurs l'annonçant candidate à l'ARF © REUTERS
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H.F. , modifié à
Sur Twitter, Ségolène Royal dément vouloir briguer l'ARF et s'agace des intentions qu'on lui prête.

"Stop", "je n'ai rien demandé et ne demande rien". Dans son édition de mardi, le journal Le Monde révélait que Ségolène Royal pourrait briguer la présidence de l’ARF, l'Association des régions de France, poste occupé actuellement par Alain Rousset. Ce que dément, jeudi, Ségolène Royal dans un flot de messages publiés sur Twitter. 

La tweet-conférence de Ségolène Royal

En l'espace d'une heure, elle a lancé pas moins de huit tweets pour s'insurger contre cette rumeur.

"Je découvre dans les médias qu'on me prête l'intention de briguer l'ARF, après le parti, et même la mairie de Paris ! Stop", a-t-elle écrit avant d'asséner, visant Rousset : "Je ne suis pas candidate à l'ARF et personne n'est autorisé à parler en mon nom et à m'utiliser pour rentrer au gouvernement". Selon le scénario qui circulait sur l'ARF, Alain Rousset, pour lui faire de la place, aurait pu être nommé au gouvernement ou se voir confier une mission importante".

 "Je me reconstruis et je fais mon travail en région et à la rentrée de septembre je verrai", a encore ajouté la candidate socialiste à la présidentielle de 2007. 

"Le temps de la réflexion"

"Je me donne le temps de la réflexion". Puis, "il faut que je reprenne un autre chemin", avait déjà assuré Ségolène Royal, au lendemain de sa défaite aux législatives à La Rochelle.

Concernant la possibilité de briguer la tête du PS à l'automne, elle avait répondu, le même jour, n'avoir "absolument rien décidé (...) ni imaginé" une telle "perspective"."De toutes façons, je le ferai en étroite liaison et en dialogue avec ceux qui ont la responsabilité de la politique de la France", avait conclu Ségolène Royal.

Jeudi, son dernier tweet a été pour Claude Bartolone à qui elle a souhaité "très sincèrement de réussir" comme président de l'Assemblée nationale, poste qu'elle visait avant sa défaite aux législatives.