Revivez la prestation de Sarkozy sur France 2

"Attendez que la match se joue!", a conseillé Nicolas Sarkozy aux journalistes.
"Attendez que la match se joue!", a conseillé Nicolas Sarkozy aux journalistes. © CAPTURE D'ECRAN FRANCE 2
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Revivez les moments forts de la prestation du président-candidat sur France 2 mardi.

Nicolas Sarkozy, candidat à sa propre succession à l'Elysée, était, mardi soir, l'invité de l'émission de France 2 "Des paroles et des actes". En seconde partie d'émission, il a fait face à l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius.

Voici les temps forts de l'émission :

23h49. "Vous n'arrivez pas me lâcher !". Nicolas Sarkozy s'amuse de voir les journalistes continuer à l'interroger. Il avoue aussi la grande différence avec la campagne précédente : "en 2007 à titre personnel, il n'y a pas eu un moment où j'ai été heureux, en 2012, il n'y a pas eu un moment où j'ai été malheureux".

23h40. "Attendez que la match se joue!" Nicolas Sarkozy estime que rien n'est joué.

23h35. "C'est le candidat qui était invité ce soir". Nicolas Sarkozy donne rendez-vous à son meeting de Villepinte dimanche. Il estime, par ailleurs, "être au centre".

23h25. Sarkozy veut un parrainage par les citoyens. "Si je suis réélu, je souhaite remplacer le parrainage des maires par un parrainage par les citoyens français. Ça permettrait de donner la parole au peuple", annonce Sarkozy alors qu'une journaliste évoque Marine Le Pen et sa course difficile aux parrainages.

23h15. "C'est aux Français de juger". "Au moment de juger mon bilan. Ils se diront : 'est-ce qu'il m'a protégé ?' Puis ils regarderont François Hollande, et ils se diront 'Est-ce que lui aurait mieux fait ? Est-ce qu'il fera mieux ?'", déclare Nicolas Sarkozy. 

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23h10. Sarkozy joue la carte DSK. "Je n'ai pas de leçon à recevoir de quelqu'un qui militait pour que Dominique Strauss-Kahn soit président de la République", lance Sarkozy à Fabius. "C'est inélégant", répond Fabius.

23h07. La TVA sociale enflamme le débat. Pour Nicolas Sarkozy, l'augmentation de 0.1% des cotisations sociales par les socialistes fait perdre de l'argent à la France. "C'est l'hôpital qui se fout de la charité", répond Fabius. Pour Sarkozy, Fabius a un "culot d'acier".

23h. "A 58 ans ou 59 ans on est pas foutu". Sarkozy propose un "droit à la formation" car il pense "qu'à 58 ans ou 59 ans on est pas foutu". "A l'issue de cette formation, on sera obligé de prendre un emploi qui découle de cette formation."

22h50. "La France a maintenu son pouvoir d'achat".  "La France est le seul pays d'Europe à avoir maintenu son pouvoir d'achat", assène Sarkozy qui dit ne "jamais" se défausser de son bilan.

22h47. Hollande, "la fraise des bois". Sarkozy rappelle que Fabius avait affublé le candidat socialiste de ce sobriquet.

22h44. Bilan boulet. "Votre bilan, c'est votre boulet", lance Fabius à Sarkozy. 

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22h43. Mitterrand plus grand homme que président. "Mitterrand n'a pas été un grand président, il a été un grand homme", a déclaré Nicolas Sarkozy.

22h38. Le cas Hollande divise Fabius et Sarkozy. Sarkozy ressort à Fabius les réserves qu'il avait lui-même émises sur le socialiste. Ce dernier concède qu'Hollande n'était pas son candidat mais que "l'expérience permet de comparer". "S'il y avait eu des primaires à l'UMP, peut-être n'auriez vous pas été désigné", lance Fabius à Sarkozy.

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22h30. "Hollande n'a jamais rien dirigé". Sarkozy s'est étonné au vu de son peu d'expérience gouvernementale que Hollande ait été choisi par le PS : il "n'a jamais exercé la moindre responsabilité au niveau de l'Etat", a t-il souligné.  "C'est un homme intelligent" a t-il aussi concédé mais qui, selon lui, "ne sait pas dire non". "Il n'aime pas choisir, il n'aime pas trancher, il a tendance à dire oui", a t-il pointé.

22h25. Législatives : oui à "une dose de proportionnelle". "Oui, je veux poursuivre l'ouverture. Notamment avec l'introduction de 10 à15% de proportionnelle aux législatives", a assuré Nicolas Sarkozy. 

22h22. "Je ne reconnais plus Bachar al-Assad". Le président-candidat a dit ne plus reconnaître "cet homme". Lorsqu'il le côtoyait, il n'était certes pas un démocrate mais il ne tuait pas des femmes et des enfants à Homs". Il a plaidé pour une résolution de l'ONU pour permettre l'instauration de couloirs humanitaires.

22h15. "Diviser pas deux le nombre d'immigrés accueillis chaque année". Nicolas Sarkozy a déclaré mardi soir qu'il diviserait par deux, sur le prochain quinquennat, le nombre d'immigrés accueillis en France, s'il est réélu le 6 mai. "Sur le quinquennat, je considère que pour relancer dans de bonnes conditions l'intégration, il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons, c'est-à-dire de passer de 180.000 (par an) aux alentours de 100.000", a dit Nicolas Sarkozy. Il a également proposé de soumettre à des conditions de revenus et de logement et à un examen sur la pratique du français et la connaissance des valeurs de la République les candidats au regroupement familial et au mariage avec un ressortissant français. Par ailleurs, "165 000 étrangers bénéficient du RSA. Nous allons imposer 10 ans de présence et 5 ans d'activité pour en bénéficier", a t-il asséné.

22h13. "Il n'y a pas de terres appartenant à l'extrême-droite". Pour Sarkozy le débat est confisqué et il suffit qu'il dise le mot "immigration" pour qu'on l'accuse d'extrémisme de droite. "A force de faire des virages à l'extrême droite, je vais me retrouver à l'extrême gauche", s'amuse t-il. "Les plus ravis de la montée du front national, ce sont les socialistes", accuse-t-il.

22h10. "Fillon, un républicain parfait". Le président-candidat défend sont Premier ministre sur la polémique sur le halal. 

22h00. Sarkozy se défend d'avoir le même programme que le FN. "Votre grille de lecture est fausse, démodée, hors-sol", dit-il au journaliste avant d'ajouter : "la question de l'immigration, ce n'est pas une question de droite ou de gauche".

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© Capture écran France 2

22h50. "Pas le président des riches". Nicolas Sarkozy estimé que le présenter comme "le président des riches" est "une imposture". "C'est un mensonge éhonté, je suis le seul président en Europe qui a maintenu un impôt pour les plus riches", a assuré  le président-candidat. "Sur les revenus du travail, nous avons la plus forte imposition d'Europe", a t-il ajouté.

21h47. Un impôt sur les bénéfices.  "Nous allons créer un impôt sur les bénéfices minimum pour les grands groupes en France, les groupes du Cac 40, parce que j'ai découvert quelque chose qui n'est pas normal, c'est que ces grands maximisent les avantages fiscaux et une partie d'entre eux ne payent pas du tout d'impôt", a-t-il dit sur France 2.  "On peut le faire par exemple sur le bénéfice mondial consolidé", a-t-il ajouté.

21h45. TVA : pas de hausse des prix. "L'augmentation de 1,6 point de TVA n'entrainera aucune augmentation des prix pour les Français", promet Nicolas Sarkozy.

21h39. La compétitivité, une clef contre le chômage. Pour Sarkozy, "la seule façon de préserver les Français du chômage, c'est la compétitivité". C'est là sa principale différence avec "le candidat socialiste" pour lequel "le monde extérieur et la crise n'existent pas".

21h35. Le travail doit être plus rémunérateur que l'assistanat. "Toute personne qui travaille en France doit gagner plus que quelqu'un qui ne travaille pas ou qui vit de l'assistanat", a martelé Sarkozy. A propos de la prime "pouvoir d'achat", Sarkozy affirme : "ce seront 1 170 euros par an pour tous ceux qui travaillent au niveau du SMIC".

21h30. "Je n'ai pas fait l'ENA". Nicolas Sarkozy estime qu'"une partie des élites n'était pas prête à voir l'élection d'un président comme moi". "Je n'ai pas fait l'ENA, je n'appartiens pas à ces clubs", ajoute t-il.

21h25. "J'aime bousculer les conservatismes". Interrogé sur son côté "clivant", Sarkozy répond qu'il aime"trouver des solutions, bousculer les conservatismes". "J'ai voulu protéger les Français et non cliver sur la réforme des retraites", assure t-il. 

21h20. "Casse toi pauvre con" ? "Une erreur". "Cela m'a pris du temps pour trouver l'équilibre entre la spontanéité et la solennité", admet Nicolas Sarkozy. 

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© Capture écran France 2

21h15. La séquence de Fouquet's bis. "Qu'est ce qu'il y a de choquant à aller au Fouquet's avec Bouygues et Bolloré ?", a fait mine de s'interroger Nicolas Sarkozy en disant vouloir "purger" cette histoire. Le candidat-président estime que ces reproches viennent de l'opposition : "vous ne voyez pas que c'est pour masquer le vide sidéral des propositions ?", a t-il pointé.

21h10. Le yatch de Bolloré. "Il connaissait ma situation familiale, il s'est dit 'ça va peut être arranger les choses'", explique Sarkozy en admettant ne pas avoir "mesuré la force du symbole" et en insistant sur sa situation personnelle de l'époque. Et Sarkozy d'évoquer les liens de Mitterrand et Pierre Bergé et de regretter "vous me parlez toujours des deux premiers jours de mon mandat de cinq ans".

21h08. "On dirait un peu Jamel Debbouze". C'est la réaction de Nicolas Sarkozy lorsqu'est rediffusée sa séquence d'explication bredouillante sur le Fouquet's.

21h07. Une candidature n'allant pas de soi. "Je me suis posé la question de ma candidature. Vraiment", a assuré Nicolas Sarkozy en pointant qu'il n'avait pas décidé de briguer un nouveau mandat en agissant de manière mécanique, comme "un lapin Duracell", soulignant que "peut-être qu'à 57 ans on réfléchit un peu plus qu'à 30".

21h02. "L'énergie, c'est ma qualité". Je n'en suis pas fier pour autant précise Nicolas Sarkozy.

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© Capture écran France 2

21h01. Sarkozy confesse trois défauts. "Spontanéité, émotivité, sentimentalité", voilà les défauts dans lesquels Sarkozy se reconnaît.

21h00. Sarkozy "espère" la réélection d'Obama. Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il espérait la réélection du président américain Barack Obama , le qualifiant de "très grand président".

20h59. L'Allemagne puis Israël-Palestine. Ce seront ses deux premières destinations s'il était réélu. Il prendra aussi une "initiative" de la France et de "toute l'Europe" pour faire de 2012 "l'année de la paix" au Proche-Orient.

20h58. "Cette fois, j'ai une famille solide". C'est avec elle et éventuellement avec quelques amis que Sarkozy assure qu'il fêtera son éventuelle victoire. En 2007, il était en instance de séparation avec son ex-femme, Cécilia.

20.54 "Je ne renonce jamais". Nicolas Sarkozy affirme que c'est son tempérament. Il voit dans le fait qu'aucune réforme n'ait été retirée la preuve que le désamour n'est pas si grand.

20h50. Le "cadeau" des Français. "Les Français m'ont fait un cadeau : chaque fois que je suis venu à la télévision, ils ont toujours été présents. Pourquoi regarderaient-ils l'intervention de quelqu'un qu'ils n'aiment pas ?", a t-il pointé.

20h47. Sondages : les Français "détestent qu'on leur disent ce qu'ils doivent faire". Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, a affirmé à propos des sondages qui le donnent perdant à la présidentielle, que les Français formaient "un peuple frondeur" qui "déteste qu'on lui dise ce qu'il doit faire".

20h45. "Mais pourquoi vous m'avez invité ?". Nicolas Sarkozy apostrophe David Pujadas après son évocation des sondages qui donnent Hollande en tête. "Les sondages, je ne les commente jamais", balaye encore Sarkozy à propos des sondages.

20h44. "Le premier débat de Sarkozy depuis 5 ans". C'est ce que souligne David Pujadas en guise d'introduction à propos du candidat-président.

20h41. Le programme de la soirée. Le site de France Télévisions dévoile le programme de l'émission : "Nicolas Sarkozy répondra d'abord aux "cinq questions pour l'Elysée" de David Pujadas. Il passera ensuite au "révélateur" de Nathalie Saint-Cricq, qui l'interrogera pendant vingt minutes sur son parcours et sa personnalité. Puis il répondra à François Lenglet sur les questions économiques, et à Fabien Damias pour la séquence "pure politique". Vers 22 heures, il débattera avec le député socialiste Laurent Fabius pendant vingt minutes. Et ce sera ensuite au tour d'Hélène Jouan de France Inter et Franz Olivier Giesbert du Point d'interroger le président candidat. "

20h38. Nicolas Sarkozy et Carla Bruni main dans la main. D'après les images diffusées par France 2 en fin de journal, le président et son épouse sont arrivés ensemble dans les studios de France 2.

20h25. Une émission pour inverser la tendance. Toujours largement distancé dans les sondages par son rival socialiste François Hollande, Nicolas Sarkozy doit tenter d'inverser la tendance notamment avec cette prestation sur France 2 jugée cruciale par les observateurs. Après déjà vingt jours de visites de terrain et de meetings, le "choc" attendu dans l'opinion se fait en effet attendre, tout comme le "croisement des courbes" pronostiqué par ses conseillers. A 47 jours du premier tour, la campagne du président candidat patine et commence sérieusement à inquiéter ses partisans. D'ailleurs, Nathalie Kosciusko-Morizet, la porte-parole de Nicolas Sarkozy, a implicitement reconnu mardi les difficultés auxquelles se heurte le chef de l'Etat dans sa quête d'un second mandat.