Que faire avec de "la gouache plurielle" ?

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Retour sur les petites phrases de cette semaine coincée entre les deux tours des régionales.

La scène politique a pris cette semaine, entre les deux tours des élections régionales, des allures de cour d’école. Au programme de la classe politique, l’analyse des résultats puis la rédaction d’une dissertation sur le thème : "comment l’emporter au second tour ?".

Cours d’histoire. "La gauche plurielle, c’est le XXe siècle", a raconté l’ancien ministre vert Yves Cochet, jeudi sur Europe 1. Pour lui, c’est l’accord de l’entre-deux tours qui préfigure une possible alliance pour la présidentielle de 2012.

Atelier d’art plastique. "Avec une touche de rose, une de vert, une de rouge, c'est le retour de la gouache plurielle", a ironisé de son côté le ministre UMP Luc Chatel.

Cours de cuisine. "Le verre est plein à 98%", a estimé Martine Aubry, après la signature d’un accord avec Europe Ecologie et le Front de Gauche. L’alliance au second tour à gauche est la règle, à l’exception de la Bretagne et du Limousin.

Leçon de morale. Le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe a demandé à Corinne Lepage d'abandonner son mandat d'eurodéputée puisqu'elle a décidé de quitter le MoDem, le parti sous l’étiquette duquel elle avait été élue. "C'est une question de dignité, si ce mot a encore un sens pour elle", a-t-il affirmé.

Conseil de classe. "On a pris une claque. La vertu d’une claque en politique, c’est au moins de réveiller", a lancé François Baroin, le député-maire de Troyes, mercredi sur Europe 1. "En 2004, "c'était une ‘tôle’. Cette année c'est une tôle ondulée, ça fait un peu plus mal", a renchéri le député UMP Bernard Debré à propos des résultats du premier tour des régionales.