Présidence de l'UMP : les candidats en lice

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avec agences
TROMBINOSCOPE - Petit tour d'horizon des prétendants, assurés ou pas, de pouvoir concourir.

Le congrès de l'UMP, où les militants éliront leur président, poste "gelé" pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, fait l'objet de toutes les convoitises. Xavier Bertrand, ancien secrétaire général de l'UMP a annoncé dimanche matin, dans le Grand rendez-vous sur Europe 1, qu'il ne serait pas candidat. Un adversaire de moins dans la course à la présidence.

Petit tour d'horizon des prétendants, assurés ou pas de pouvoir concourir :
                 

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François Fillon : 58 ans, nouveau député de Paris après avoir été élu 30 ans dans la Sarthe, plusieurs fois ministre, Premier ministre de 2007 à 2012. Il est le premier à s'être lancé dans la course, le 30 juin. Beaucoup plus taiseux, mais pas moins ambitieux que Jean-François Copé. Sa ligne d'horizon, est aussi la présidentielle de 2017. Il voit d'ailleurs dans le congrès de novembre "une primaire avant l'heure". Malgré son parachutage dans la capitale, il ne vise plus les municipales de 2014. Favori des sondages auprès des sympathisants, il revendique ses "différences" avec Nicolas Sarkozy. Bénéficie d'une stature d'homme d'Etat et a fait alliance avec Valérie Pécresse, ex-proche de Jean-François Copé, Laurent Wauquiez et Eric Ciotti, le "M. Sécurité" de l'UMP. Souvent accusé de jouer trop "perso", de ne jamais renvoyer l'ascenseur ("mais on ne peut pas être fâché quand on n'est pas surpris...", ironise Xavier Bertrand), il a toutefois obtenu le ralliement de plusieurs ténors, dont Christian Estrosi qui était tenté de se lancer.
                 

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Jean-François Copé : 48 ans, député-maire de Meaux, en Seine-et-Marne, ancien ministre de Chirac, ex-patron des députés UMP, secrétaire général de l'UMP depuis fin 2010. Il rêve à haute voix, depuis toujours, d'être président de la République. Il a fait de 2017 son horizon élyséen. Jean-François Copé gère bien ses réseaux, dont son club Génération France et sait "dealer" avec ses anciens adversaires. En campagne depuis des mois, il a profondément renouvelé -"copéisé", disent ses détracteurs - les cadres. Officiellement candidat depuis le 26 août, l'ex-RPR a fait un ticket avec les libéraux Luc Chatel et Michèle Tabarot, l'une des trois figures de la droite dans les Alpes-Maritimes, fédération importante. Distancé dans les sondages auprès des sympathisants (mais seuls les adhérents votent), il se présente désormais comme le "candidat des militants" face au "candidat des barons" UMP que serait, selon lui, Fillon. Jean-François Copé a pris Fillon de vitesse en annonçant la reconnaissance des "mouvements".
                 

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Bruno Le Maire : 43 ans, il est ami de Jean-François Copé, député de l'Eure, ancien ministre de l'Agriculture. Candidat porteur d'un projet "Pour un nouveau civisme français", il risque de buter sur les parrainages. Malgré un "afflux" ces derniers jours, il pourrait ne pas disposer des sésames requis.

                 

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Nathalie Kosciusko-Morizet : 39 ans, elle est députée de l'Essonne, ex-ministre de l'Ecologie, porte-parole de Sarkozy pendant la campagne présidentielle. "NKM" se voit un jour première femme présidente de la République. Elle a lancé son mouvement, "La France droite", et veut incarner une "troisième voie" face au duel Fillon-Copé. L'ex-ministre a reconnu samedi être juste sur ses parrainages.
                 

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Henri Guaino : 55 ans, il est député des Yvelines, ancienne plume de Nicolas Sarkozy. S'est lancé dans la course le 3 septembre au nom du "gaullisme" et veut empêcher le "tête-à-tête" Fillon-Copé, qui signerait, selon lui, l'échec de cette élection. Il semble n'avoir aucune chance d'obtenir les parrainages nécessaires.