Il ne s'agit pour l'instant que d'une recommandation, c'est-à-dire qu'aucune sanction n'est encore prévue. Mais depuis un décret entré en vigueur dimanche, les thermostats des climatiseurs doivent être de nouveau réglés, avec une nouvelle température minimale : 26 degrés. Si la température à l'intérieur des bureaux n'atteint pas cette limite, la climatisation ne devra pas être mise en marche. Avec cette nouvelle recommandation, le ministère de l'Ecologie espère réduire la consommation d'énergie et limiter la production de gaz à effet de serre. Pour Pierre Radanne, ancien président de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), ce décret s'attaque à un vrai problème car les systèmes de climatisation sont de plus en plus nombreux. Or en voulant lutter contre la chaleur, ces appareils participent, avec les gaz à effet de serre qu'ils contiennent, à réchauffer la planète : un véritable cercle vicieux.