NKM "au niveau du caniveau"

NKM a lancé une violente charge contre l'exécutif.
NKM a lancé une violente charge contre l'exécutif. © Reuters
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B.B , modifié à
REACTIONS - En évoquant les "bourgeois de la politique", l'ex-ministre a mis en colère la gauche.

On a connu Nathalie Kosciusko-Morizet plus modérée. Dans une tribune publiée lundi dans Le Figaro, l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la présidentielle attaque avec virulence la majorité en place.

"Etre inaudible, colporteur d'une politique du vide, au fil des interventions télévisées de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, ne peut que rendre vaine une présidence déjà fruit du hasard", estime ainsi la députée-maire de Longjumeau, avant de poursuivre sa diatribe, toujours aussi virulente.  "Ces bourgeois de la politique qui se sont déguisés, bedaines effacées, sourires patelins, se révèlent arrogants, menteurs, tricheurs. Ils ont l'esprit de clan et veulent mettre l'Etat en coupe réglée et se servir", accuse encore l’ex-ministre de l’Ecologie.

Désir regrette une "opposition de roquets"

Dans la majorité, on n’a évidemment pas tardé à fustiger cette saillie, à commencer par le futur patron du Parti socialiste, Harlem Désir, qui a demandé à la droite d'être une "opposition digne" et non une "opposition de roquets", regrettant que les leaders de l'UMP "aboient" et n'aient "rien à proposer".

Laurence Rossignol, secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de l'environnement, a elle choisi Twitter pour réagir :

François Rebsamen, lui, n’en revient presque pas : "qu'est-il arrivé à Mme Kosciusko-Morizet?" se demande le président du groupe socialiste au Sénat dans son communiqué. "Quel exemple d'irrespect donné à la jeunesse que de lancer ainsi des invectives et des insultes à l'égard des plus hautes autorités de l'Etat!", poursuit le maire de Dijon, concluant que la tribune de NKM est "au niveau du caniveau".

>> NKM s'en prenait déjà l'exécutif au micro d'Elkabbach, le 25 septembre dernier.