Mutinerie avortée à la maison d'arrêt de Mulhouse

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Environ 70 détenus de la maison d'arrêt de Mulhouse (Haut-Rhin) avaient refusé samedi de regagner leur quartier à l'issue de la promenade. Ils ont finalement été ramenés dans leurs cellules. Une fausse rumeur est à l'origine de ces incidents.

La réintégration en cellule s'est faite dans un "calme relatif". Quelque 70 détenus ont refusé samedi de rejoindre leur quartier à l'issue de leur promenade de 17h30. Ils ont alors mis le feu à un matelas et à des vêtements dans le gymnase. Avant d'être ramenés dans la soirée dans leurs cellules.

L'équipe régionale d'intervention et de sécurité (Eris) de l'administration pénitentiaire ainsi qu'une demi-compagnie de CRS étaient arrivées sur place peu avant 20 heures. La vice-procureure de permanence ainsi que le sous-préfet de Mulhouse et un adjoint au maire étaient également présents.

A l'origine de l'incident : une fausse rumeur qui a circulé dans la journée dans l'établissement, selon laquelle un détenu hospitalisé pour des problèmes de diabète serait décédé.

La maison d'arrêt de Mulhouse est prévue pour 250 détenus, dont 23 places pour mineurs. Elle peut aussi accueillir 18 détenues.