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Libye : Guaino dénonce "un amalgame"

Europe1 .fr avec agences - Mis à jour le . 1 min
Libye : Guaino dénonce "un amalgame"
© REUTERS

Il a passé ses vacances de Noël à Tripoli, invité par un ami, l’ambassadeur de France en Libye.

Après le séjour de MAM en Tunisie et celui de François Fillon en Egypte, Les Inrockuptibles ont révélé lundi qu’Henri Guaino a passé ses vacances se Noël en Libye . Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy y a effectué un séjour privé, bien avant le début de la révolte populaire qui menace le régime du colonel Mouammar Kadhafi.

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Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire, il confirme avoir passé "quatre jours et quatre nuits" autour de la Saint-Sylvestre chez l'ambassadeur de France à Tripoli à titre "privé", sans avoir effectué la moindre rencontre avec des officiels libyens.

Le conseiller du président a précisé avoir informé Nicolas Sarkozy et le secrétaire général de l'Elysée de l'époque Claude Guéant. Nicolas Sarkozy lui aurait alors demandé : "tiens, qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?". "Je suis invité par l’ambassadeur qui est un vieil ami", lui a-t-il répondu.

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"Où est le problème ?"

"Il faut sortir de la paranoïa, il n'y avait aucune rencontre, aucune discussion, aucune invitation officielle", a insisté Henri Guaino. Il a ensuite regretté, lundi soir sur France 3, un "amalgame" entre ces affaires n'ayant "aucun rapport entre elles" et dénoncé aussi le fait d'avoir été "enregistré à (son) insu" lors d'un échange téléphonique avec Les Inrockuptibles.

"On va aller jusqu'où", s'est-il interrogé :

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"On mélange avec les vacances de François Fillon en Egypte, celles de Mme Alliot-Marie en Tunisie, ça s'appelle de l'amalgame (...) Mais ça ne fait rien il faut instiller le soupçon !", a protesté le conseiller du chef de l'Etat.

D’ironiques parallèles pour se défendre

A peine sortie du ministère des Affaires étrangères, MAM ne bénéficie plus d’aucune solidarité gouvernementale. Henri Guaino n’a en effet pas hésité à évoquer les vacances tunisiennes de cette dernière pour sa défense. "Je n'ai rencontré personne, sur le tarmac, qui m'a offert de me transporter en avion privé", a déclaré la "plume" du chef de l'Etat.

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"Nous avons même payé nos billets d'entrée pour nos visites archéologiques. J'ai payé notre billet d'avion", a-t-il poursuivi dans une sorte de référence discrète au séjour en Egypte du Premier ministre François Fillon, à l'invitation du président déchu Hosni Moubarak.