La semaine "big bisou" des politiques

A gauche, comme à droite, on a profité de la semaine pour échanger quelques "amabilités".
A gauche, comme à droite, on a profité de la semaine pour échanger quelques "amabilités". © MAXPPP/CAPTURE D'ECRAN
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A gauche, comme à droite, on a profité de la semaine pour échanger quelques "amabilités".

Retour en chanson sur les petites phrases qui ont marqué la semaine politique, à la veille du premier tour des législatives.

Big Bisou. En visite dans une école maternelle, le président de la République a pu tester sa cote de popularité. "Vous êtes le plus beau", lui a lancé un petit écolier. François Hollande s'est alors lancé dans un marathon de bisous : "Je suis le président des bisous", s'est-il amusé.

Get up, Stand up. L'accord entre le PS et EELV pour les législatives ne passe pas très bien à Lyon. Le maire de la ville, Gérard Collomb, qui soutient Thierry Braillard, un de ses adjoints candidat dans la 1ère circonscription du Rhône, ne digère pas l'investiture d'un candidat écologiste soutenu par le parti socialiste. "Sachez que sous Napoléon III déjà, les édiles républicains de Lyon s'opposaient aux candidatures officielles imposées par Paris. Je continuerai cette grande tradition républicaine", écrit-il à Cécile Duflot, la patronne des verts.

Ma liberté de penser. La ministre du Logement, Cécile Duflot, ne compte pas s'auto-censurer parce qu'elle est entrée au gouvernement. Après son arrivée en jean au Conseil des ministres, elle s'est prononcée cette semaine en faveur de la dépénalisation du cannabis. Une proposition aussitôt raillée par l'UMP mais que Cécile Duflot assume. "Je me demande quelle nouvelle polémique stupide l'UMP tendance lourdauds va tenter de créer pour la journée", écrit ainsi la ministre sur Twitter.

L'hymne à l'amour. Entre voisins de Poitou-Charentes, les relations ne sont pas vraiment au beau fixe. L'ancien président du Conseil régional, Jean-Pierre Raffarin, a taclé celle qui lui a succédé et qui brigue désormais le perchoir de l'Assemblée nationale, Ségolène Royal. "Quand je pense à tout ce que François Hollande a dû endurer en vivant si longtemps avec Ségolène Royal !", a-t-il lâché.