La droite veut garder les moyens de la police

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avec AFP

Les députés UMP du collectif de la Droite populaire ont demandé mardi à Nicolas Sarkozy de mettre entre parenthèses la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite pour les forces de l'ordre, estimant qu'une "limite" avait été atteinte. "On (lui) a demandé que les moyens ne soient plus réduits en ce qui concerne les forces de l'ordre mais au contraire confortés (...). Le président ne nous a pas répondu, mais il en a pris bonne note. Rendez-vous a été pris pour la discussion budgétaire à l'automne", a rapporté à la presse le député des Alpes-Maritimes Lionnel Luca.

"Ce que nous avons dit, c'est qu'on avait atteint une limite (et) qu'il fallait redonner des moyens en matériel. La police et la gendarmerie ont fait de gros efforts", a poursuivi Lionnel Luca. Selon d'autres participants, les députés UMP ont aussi évoqué avec le chef de l'Etat la question de la taxation des très hauts revenus que le gouvernement envisage de mettre en place à l'automne. Lors de cette discussion, Nicolas Sarkozy a évoqué le seuil de "un million d'euros" pour la mise en place, selon un élu, et critiqué nommément l'initiative de leur collègue Serge Piron, qui envisage de déposer la semaine prochaine un amendement créant, contre la volonté du gouvernement, une nouvelle tranche d'impôt pour les revenus supérieurs à 150.000 euros. Nicolas Sarkozy est également revenu sur la question sensible de la sécurité routière, qui a opposé la semaine dernière le gouvernement aux députés de la Droite populaire autour de la suppression des panneaux avertisseurs de radars.