LCI : l'UMP dénonce des connivences entre le CSA et la gauche

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Fabienne Cosnay avec agences , modifié à
CA DÉNONCE - Dans l'opposition, des voix s'élèvent pour dénoncer un choix partisan. Aurélie Filippetti monte au créneau.

"Des motivations politiciennes". La décision du CSA de ne pas autoriser LCI à devenir gratuite sur la TNT s'est déplacée mercredi sur le terrain politique, l'opposition dénonçant un choix "partisan". Plusieurs voix à l'UMP se sont ainsi élevées pour critiquer une "décision politique", rappelant que le président du CSA, Olivier Schrameck, fut directeur de cabinet de Lionel Jospin.

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"Nul ne peut remettre en cause les compétences éminentes du président que François Hollande a choisi pour le CSA... pas plus que sa proximité, par ailleurs, avec la gauche et le Parti socialiste !", a ironisé Sébastien Huyghe, député UMP du Nord. "Très étonnante décision du CSA pour LCI ! Des motivations politiciennes d'une institution très proche du pouvoir expliquent sans doute cela", écrit Eric Ciotti sur son compte Twitter.

Filippetti défend le CSA. La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, est montée au créneau mercredi pour défendre l'organe de régulation des médias et souligner la nécessité pour le gouvernement de "respecter la décision prise en toute indépendance par le CSA".

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Six membres nommés par l'UMP. Pour information,  Sur les neuf membres que comprend le CSA, six ont été nommés entre 2009 et 2011 par l'UMP. Seuls Olivier Schrameck, Sylvie Pierre-Brossoletteet Mémona Hintermann-Afféjee ont été désignés sous le quinquennat Hollande.

csa