IVG: 8 Français sur 10 approuvent la majorité

Au lendemain de la première rencontre entre le président français François Hollande et le pape François, 63% des sondés jugent que le chef de l'Etat ne mène pas une politique "provocatrice" à l'égard des catholiques.
Au lendemain de la première rencontre entre le président français François Hollande et le pape François, 63% des sondés jugent que le chef de l'Etat ne mène pas une politique "provocatrice" à l'égard des catholiques. © @Twitter/mfouquenet
  • Copié
avec AFP
SONDAGE - 78% de sondés approuvent l'amendement adopté cette semaine et confortant le droit à l'avortement.

Près de huit Français sur dix (78%) approuvent l'amendement adopté cette semaine à l'Assemblée confortant le droit à l'avortement et 63% estiment que François Hollande ne mène pas une politique "provocatrice" à l'égard des catholiques, selon un sondage BVA. D'après cette enquête diffusée samedi et réalisée pour i-télé, CQFD et Le Parisien/Aujourd'hui en France, l'amendement au projet de loi égalité femmes-hommes, supprimant la notion de "détresse" pour une femme voulant demander une IVG, adopté dans la nuit de mardi à mercredi par les députés, est approuvé à 78%. Il est désapprouvé par 20% et 2% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

L'approbation reste largement majoritaire chez les catholiques (73%) comme parmi ceux déclarant pratiquer une autre religion (78%). Au lendemain de la première rencontre entre le président français François Hollande et le pape François, 63% des sondés jugent que le chef de l'Etat ne mène pas une politique "provocatrice" à l'égard des catholiques, contre 34% qui pensent le contraire (3% ne se prononçant pas). Cette opinion reste majoritairement partagée par les catholiques eux-mêmes à 54% (contre 44%). Avant le tête-à-tête de vendredi, des catholiques français avaient adressé au pape une "supplique" pour exprimer leur profond malaise face aux lois ou aux projets de loi sur le mariage homosexuel, l'avortement et la fin de vie (suicide assisté).

>> Sondage réalisé les 23 et 24 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 987 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).