Gremetz agressé à la manifestation ?

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Le député a dit vouloir porter plainte après avoir été "agressé par les CRS". Qui démentent.

Maxime Gremetz a-t-il eu un malaise ou a-t-il été violenté à la fin de la manifestation parisienne de mardi contre la réforme des retraites ? Les versions divergent sur cette chute, selon les informations obtenues par Europe 1. Maxime Gremetz a en tout cas menacé de porter plainte pour "coups et blessures volontaires" contre les CRS, indique leJDD.fr.

"Agressé par des CRS"

D'après le collaborateur de Maxime Gremetz à l’Assemblée nationale, le député de la Somme aurait été "agressé par les CRS", lorsqu’il attendait un taxi à l’issue du défilé, sans écharpe. Seulement, raconte son collaborateur, les fonctionnaires auraient rouvert la circulation et ainsi bousculé les manifestants encore présents - parmi lesquels Maxime Gremetz - pour protéger la foule des voitures.

Des échauffourées auraient ensuite éclaté. Maxime Gremetz explique alors, au JDD.fr, avoir été "matraqué" et avoir reçu "des coups de pied aux jambes". C’est ensuite que l’homme politique aurait fait une poussée de tension, puis un malaise. Son collaborateur précise qu’il n’aurait pas souhaité être hospitalisé, mais aurait préféré se rendre à la médecine de l’Assemblée nationale. Il serait d’ailleurs venu faire contrôler sa tension au même cabinet mercredi matin.

"Pas de contact physique" avec Gremetz

De son côté, l’attachée de presse du groupe communiste à l’Assemblée nationale s'était montrée jusque là plus prudente. Elle avait effectivement confirmé à Europe 1 que Maxime Gremetz avait eu un malaise mardi soir, à la fin du défilé. Mais elle avait affirmé ne pas avoir plus d’informations sur les causes du malaise et une éventuelle agression.

Quant aux policiers parisiens, ils ont certifié qu’il n’y avait pas eu de "contact physique" avec Maxime Gremetz. Selon eux, "la personnalité politique s’est laissée tomber", ont-ils expliqué avant d’ajouter : "Nous avons demandé l’intervention des pompiers car la personne qui a chuté sentait fortement l’alcool".

Mais Maxime Gremetz dément. "Je ne bois pas. Tout le monde sait que je ne bois pas une goutte d'alcool", a-t-il expliqué à Europe 1.

Ce n’est pas la première fois que Maxime Gremetz se fait remarquer. Le député au caractère bien trempé était notamment intervenu violemment au cours de l’inauguration d’une rocade d’autoroute à Amiens, en 1998.

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