Falorni ne se retirera pas

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En tête après le 1er tour, Ségolène Royal doit faire face au dissident Olivier Falorni, qui refuse de se retirer.

La semaine s'annonce tendue à La Rochelle. Si l'on sait déjà que le député élu la semaine prochaine sera bien socialiste, on ignore cependant son nom. Car si Ségolène Royal est arrivée au premier tour (32,03%), la présidente de la région Poitou-Charentes doit faire face au dissident socialiste Olivier Falorni (28,91%).

Exclu du PS, ce dernier refuse toujours de se désister pour le second tour, malgré les demandes répétées au sein du parti, et notamment de la patronne, Martine Aubry. "Un seul candidat de gauche, celui arrivé en tête, doit demeurer au second tour. Je demande aux candidats qui sont devancés par un de nos partenaires à appeler à voter pour eux", a appelé la première secrétaire du PS.

"Royal veut se faire nommer députée" :

"Le message adressé par les Rochelais et les Rétais est extrêmement clair. Ils veulent d'un député ancré sur son territoire, pas d'une candidature parachutée et imposée", a répondu Olivier Falorni sur Europe 1 lundi matin.

"Nous nous sommes salués courtoisement"

L'outsider étiqueté "divers gauche" a assuré qu'il ne se retirerait pas, et a profité de l'occasion pour tacler sa concurrente. "Madame Royal veut se faire nommer députée, elle a fait annuler la primaire socialiste. Si elle avait eu lieu, nous n'en serions peut-être pas là. Maintenant, elle veut être candidate unique au 2nd tour. Ça, c'était du temps de l'URSS, pas dans la France du XXIe siècle".

Les deux candidats encore en lice se sont croisés à la préfecture de la Charente-Maritime dimanche soir. "Nous nous sommes salués courtoisement", a conclu Olivier Falorni.