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Et Fillon créa son anaphore

Fabienne Cosnay - Mis à jour le . 1 min
Et Fillon créa son anaphore
© REUTERS

L'ancien Premier ministre y a eu recours à six reprises, dans son discours, mardi.

Pour marteler un message, quoi de mieux qu'une anaphore. Cette figure de style, devenue populaire depuis le "Moi, président de la République" de François Hollande , a été utilisée, mardi matin, par François Fillon. L'ancien Premier ministre a décliné six fois la formule "Au nom de l'unité…".

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>>> L'anaphore selon Fillon :

• "Au nom de l'unité, je n'ai jamais attaqué mon concurrent malgré les critiques personnelles répétées dont j'ai été la cible".

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• "Au nom de l'unité, j'ai, malgré les difficultés dans l'organisation de cette élection, accepté ce qui n'aurait jamais été toléré dans un véritable parti démocratique que le secrétaire général du mouvement puisse être, en même temps, candidat à l'élection à la présidence".

• "Au nom de l’unité et malgré les zones d’ombres, j’ai pris acte des résultats avant que les faits ne démontrent que trois fédérations aient été purement et simplement passées à la trappe".

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• "Au nom de l’unité, j’ai proposé qu’Alain Juppé assume la direction provisoire de notre mouvement. Refus !"

• "Au nom de l’unité, j’ai soutenu la proposition de médiation d’Alain Juppé et j'avais indiqué que je me plierai à son jugement quel qu'il soit. Refus".

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• "Au nom de l'unité, j'ai accepté dimanche à la demande d'Alain Juppé de saisir la Commission des recours. Rien n'y a fait".