Ecologie : L'Elysée promet de compenser le déplacement en Corse

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Selon les calculs d'Europe 1, prenant notamment en compte les déplacements en avion, en hélicoptère ou en voiture du président de la République, des ministres et de leurs équipes, le conseil décentralisé en Corse coûtera à la planète 2.000 tonnes d'équivalent CO2, évalués à 40.000 euros au moins. La présidence, alertée sur ce sujet, promet de compenser ces dépenses énergétiques.

C'est un calcul complexe mais édifiant : le conseil des ministres décentralisé en Corse nécessite pour son organisation sur deux jours, des dépenses énergétiques équivalentes à celles de 200 Français pendant toute une année. Alerté par Europe 1 sur ce sujet, moins d'une semaine après la clôture du Grenelle de l'environnement, la présidence a promis de compenser ces émissions de gaz à effet de serre. Une dépense écologique supplémentaire qui pourrait dépasser les 40.000 euros.

3 Falcones, pour Nicolas Sarkozy, François Fillon et leurs équipes de sécurité, un Airbus A319 pour les autres membres du gouvernement, un Airbus A310 pour les journalistes, 15 avions spécialement réservés pour les forces de l'ordre déployées sur l'Ile de Beauté vont rejeter 900 tonnes d'équivalent CO2. C'est sans compter les hélicoptères et les voitures pour les autres déplacements à l'intérieur de la Corse et les nuits d'hôtel passées sur place. Soit au total, 2.000 tonnes d'équivalent CO2.

Cette empreinte écologique, l'Elysée assure vouloir la prendre en compte, en s'investissant dans des projets écologiques mais sans toutefois dévoiler lesquels. C'est le principe des émissions de CO2 compensées : le pollueur sait qu'il pollue mais il promet en contre-partie de purifier l'air ailleurs.