De Poutou à Hollande, les "grands oraux" des candidats

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La rédaction d'Europe1.fr , modifié à
Annonces et réactions, revivez les grands oraux des cinq premiers candidats sur France 2.

La présidentielle, entrée dans sa phase officielle, est revenue en force à la télévision mercredi soir avec cinq candidats sur le plateau de France 2, dont François Hollande et Marine Le Pen, mais sans débat. Les cinq prétendants à l'investiture suprême ont chacun eu une vingtaine de minutes pour s'exprimer. C'est Nicolas Dupont-Aignan (DLR) qui a ouvert le bal, avant François Hollande, Eva Joly, Marine Le Pen et enfin Philippe Poutou. Cet ordre avait été décidé par tirage au sort.

23h04. L'émission est à présent terminée. Les cinq autres candidats auront la parole jeudi soir, dans les mêmes conditions. 

23h02."L’immigration n’est pas un problème". Philippe Poutou a pris le contre-pied de l'ensemble des candidats en affirmant que "l'immigration n’est pas un problème". "Nous sommes pour la liberté de circulation pour tous. Nous sommes pour la régularisation des sans-papiers, pour le droit de vote de tous les étrangers à toutes les élections."

22h56. "Je retourne à l'usine". Philippe Poutou a confirmé qu’il ne souhaitait pas vraiment être président. "Ce n’est pas mon ambition. Après l’élection, je retourne à l’usine. Je serai très content de retrouver mes collègues. C’est ma vie, je ne veux pas l’abandonner." D('autant, a-t-il rappelé, que le NPA, Olivier Besancenot en tête, est contre la fonction présidentielle. Il m'a dit : "Fais-le, tu vas te faire chier maintenant, c’est ton tour", a souri Philippe Poutou.

22h53. "Une véritable Europe sociale ". "On veut une véritable Europe sociale, une Europe des peuples", a déclaré Philippe Poutou. "Il faut supprimer tous les traités qui construisent l’Europe des capitalistes. Il faut faire l’opposé et mettre en place qui s’appuierait sur la lutte des peuples. Il faut imposer  cette politique sociale par en bas."

22h48. "Interdire les licenciements". Philippe Poutou a estimé qu'il fallait interdire les licenciements pour les entreprises qui font des bénéfices. 

22h42. "Ceux qui dirigent l’économie en font n’importe quoi." "Il y a accumulation des bénéfices, des grosses fortunes, sur le dos de la population. les conditions de travail se durcissent", a condamné le candidat anticapitaliste."Le premier problème, c'est l'exploitation. On a des difficultés à se soigner, à se loger. L'économie ne satisfait pas les besoins de la population, mais les profits."

22h40. Philippe Poutou prend le relais.

22h38. "Il faut sortir du cadre". Pour étayer une démonstration, Marine Le Pen a brandi une énigme, puis donne la solution. "Il faut sortir du cadre. Sinon on ne trouve pas de solutions", en conclut-elle.

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22h35. "L'escroquerie" des banques. "La BCE a injecté 1.000 milliards à un taux d’intérêt de 1%. Et les banques prêts aux Etats à 3, 4, 5%. Vous ne voyez pas l’escroquerie ?", s'est emportée la candidate.

22h28. Le Pen contre les avortements de récidive. Ecartant la notion d'"avortement de confort", qui a fait polémique, Marine Le Pen a tout de même réaffirmé sa volonté de ne pas rembourser tous les avortements. "il y a de l'abus de celles qui avortent deux, trois fois de suite. Ce sont des avortements de récidive. On peut l'éviter. Il y a 15 moyens de contraception. Je demande un effort".

22h27. "Suppression de la double peine : le PS en rêvé, Sarkozy l’a fait", ironise Marine Le Pen. "Je rétablirai la double peine, je supprimerai le droit du sol."

22h24. Le Pen fustige l’intervention en Libye. Interrogée sur la Syrie, Marine Le Pen a répondu sur… la Libye. "On ne parle plus de la Libye. BHL est parti avec sa chemise, et on n’en parle plus. En Libye, on a mis en place des islamistes qui ont mis en place la charia. Les noirs sont persécutés. Quelle merveilleuse intervention internationale nous avons fait là !", a-t-elle ironisé.

La candidat du FN a aussi affirmé qu'elle refuserait d'accueillir d'éventuels réfugiés syriens.

22h21. "Mes efforts iront d’abord à mes compatriotes". Marine Le Pen a développé son concept de priorité nationale. "Mes efforts iront d’abord à mes compatriotes. Parce que j’ai un peu l’impression que les français passent derrière", a-t-elle affirmé. Sur l'immigration ? "Nous n’avons plus les moyens de l'asile. Nous ne pouvons plus accueillir d’immigrés supplémentaires."

22h15. Marine Le Pen prend la place de François Hollande.

22h14. "J'ai la liberté de ne pas donner d'interview". François Hollande a justifié sa volonté de ne pas répondre au Figaro. "Je suis pour la liberté de la presse, totale. Le Figaro fait chaque jour une Une qui ne m'est pas favorable. c'est le moins qu'on puisse dire. C'est son droit, je me battrait pour qu'il le conserve. J’ai la liberté de ne pas donner des interviews."

22h10. Des petites piques à Nicolas Sarkozy. François Hollande a affirmé qu'il ne réservait pas d'annonces pour la fin de la campagne. "Je ne suis pas un candidat pochette surprise. Je ne vais pas dire : 'j'en ai une dernière pour la route, une bonne'. Non! J'ai un cap, une cohérence, je ne suis pas dans le zigzag". Puis, interrogé sur un sondage qui le voyait comme sympathique, mais n'ayant pas la stature présidentielle, contrairemetn à son rival Nicolas Sarkozy."La stature présidentielle s’acquiert quand on devient président. Alors que que sympathique, ce n’est pas sûr", a-t-il glissé.

22h07. "Françoise Hardy ne sera pas à la rue". Interrogé sur les récents propos de Françoise Hardy dans Paris Match, qui craint une hausse de l’ISF s’il est élu, François Hollande a estimé que "beaucoup de personnes souhaiteraient, comme elle, payer 40.000 euros d’ISF. Il y a des personnes qui sont dans la rue. Et qu’elle se rassure, l’ISF ne sera pas multiplié par trois."

22h05. "Le projet que j'ai présenté serait le programme du gouvernement". "Un accord, s'il a été signé entre les partis pour les circonscriptions, doit être respecté. En revanche, sur le projet, ce que les Français auront voté, s'ils me choisissaient comme président de la République, le projet que j'ai présenté serait le programme du gouvernement. Qu'il n'y ait aucun doute là dessus", a dit le candidat.

22h02. "Renégocier le traité". François Hollande a confirmé sa volonté de renégocier le traité européen sur la discipline budgétaire. "Ce traité prévoit uniquement des disciplines et des sanctions. Je ne suis pas d’accord avec cette orientation, car je veux de la croissance. Nous devons renégocier le traité. C’est à l’échelle de l’Europe qu’il faut faire la relance. Pour que l’Europe puisse emprunter pour que nous puissions engager des travaux".

François Hollande

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21h58. Mon devoir, c'est de redresser". François Hollande a détaillé son agenda s'il était élu. "Mon devoir c'est de redresser. L'industrie, l'économie, les comptes public. Avant même qu'il y ait le renouvellement de l'Assemblée, je prendrai des mesures sur leur la composition du gouvernement.  Paritaire, pas de cumul des mandats, pas de conflit d'intérêt. La réforme de structure auront lieu l'été. Et à l'automne auront lieu des réformes institutionnelles, comme l'indépendance de l'injustice et l'introduction du droit de vote, aux municipales, pour les étrangers installées depuis longtemps sur notre territoire."

21h50. François Hollande à la table.

21h49. L'UMP tacle Joly :

21h48. "Fessenheim, un sujet de discussion" avec le PS. Eva Joly a refusé de rentrer dans la polémique sur le nucléaire avec le PS en général et la fermeture de la centrale de Fessenheim en particulier. "C'est un sujet de discussions, qu'il faut qu'on engage".

21h44. Dominique Voynet critique les journalistes. "Écouter les journalistes de France 2 utiliser un ton super-professoral face à @evajoly et se demander quand viendra le temps du respect..., écrit-elle sur Twitter.

21h41. Sarkozy "cerné par les affiares". Eva Joly s'est étonné que Nicolas Sarkozy, cité dans plusieurs affaires, comme Bettencourt ou Karachi, se présente même aux élections. "Je ne comprends pas qu’on brigue un second mandat quand on est cerné par des affaires judicaires, et qu’on ne s’exprime pas là-dessus. Il y a ce qu'on appelle des présomptions concordantes et précises. Et cela suffit, quand on ne bénéficie pas de l’immunité, pour qu’on vous demande des explications."

21h37. "La dépendance compte moins cher que Dexia". Interrogé sur le financement de son programme, Eva Joly a répliqué en citant l'exemple de la banque franco-belge Dexia. "La prise en charge de la dépendance, en année pleine, c’est 8 milliards. Mais Dexia, c’est combien? Pour une seule banque, le risque est de 20 milliards, plus 90 milliards de garanties", a-t-elle affirmé.

21h31. Eva Joly prône "une forme de chèque essence". La candidate écologiste s'est prononcé contre "le fait de baisser le prix à la pompe artificiellement". Mais elle a proposé de prendre "une partie du bénéfice des compagnies pétrolière et le redistribuer à ceux qui en ont besoin pour alelr travailler. Une forme de chèque essence pour certaines catégories en attendant qu’on puisse s’adapter. Mais à terme, nous devons habiter différemment, habiter près de l’endroit où nous travaillons, par exemple."

21h27. "Coincée entre la gauche molle et la gauche folle."  Eva Joly a expliqué ses mauvais scores dans les sondages par plusieurs facteurs. "L’espace laissé aux petits candidats est réduit. Il y a aussi le fait que lécologie demande des efforts aux citoyens", a-t-elle" déclaré. "Et puis je suis coincée entre la gauche molle qui ne promet rien et la gauche folle qui promet tout. Je représente la gauche raisonnable, l’écologie qui essaye de voir le monde tel qu’il est et qui ne raconte pas de baratin".

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21h23. Nicolas Dupont-Aignan a parlé 16’34’’. C’est le temps qui sera imparti aux autres candidats du soir et du lendemain.

21h24. Eva Joly prend le relais.

21h23. Nicolas Dupont-Aignan a parlé 16’34’’. C’est le temps qui sera imparti aux autres candidats du soir et du lendemain.

21h21. "Je ne voterai pas pour un charlatan, quel qu'il soit". Nicolas Dupont-Aignan a fait savoir qu'il ne donnerait pas de consigne de vote au second tour. "Je considère que ces deux partis ont failli. Je ne voterai pas pour un charlatan, quel qu’il soit. Ces deux partis qui ont abandonné le pouvoir à des autorités non élues. Et les Français sont assez grands pour choisir", a-t-il déclaré. 

21h17. "L'euro est un handicap terrible". Comme souvent, Nicolas Dupont-Aignan s'en est pris à la monnaie unique. "La croissance française a commencé à être très faible dès l’euro", a-t-il affirmé. 
 

21h13. NDA brandit un graphique sur sur l’endettement de la France. Le candidat veut démontrer que depuis une loi datant de 1973, le pays est dépendant des banques. Sur le graphique, la courbe baisse jusqu'à 1973, et repart à la hausse ensuite.

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21h11. "Si Montebourg ou Le Pen quittent leur parti..." Le candidat souverainiste confirme qu'il envisageait de rallier à lui Martien Le Pen, à condition qu'elle quitte son parti. Il cite aussi Arnaud Montebourg.

Réaction de l'écologiste Yannick Jadot :

21h08. Dans le camp Hollande, Laurianne Deniaud raille les propos de Nicolas Dupont-Aignan sur le chômage :

21h05. "Les politiques sont à genoux devant les puissances de l'argent". Nicolas Dupont-Aignan s'est revendiqué comme "un candidat gaulliste". "Ce ne sont pas les non-élus, qui se gavent de fric, qui vont y arriver. Les banquiers, les marchés financiers, ceux que les politiques aujourd'hui servent, consciemment ou non. Ils sont à leurs bottes, ils sont à genoux devant les puissances de l'argent. Quand on est gaulliste, on préfère l'intérêt général à l'argent."

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21h03. "C’est une candidature pour être élu", affirme Nicolas Dupont-Aignan. "Au nom de quoi y’aurait-il des petits candidats, des gros candidats. Je suis candidat parce que je considère que mon pays va mal, que les dirigeants politiques depuis trente ans l’ont abandonné, à des autorités non-élues. Je considère que la classe politique a failli et j’estime que je peux apporter une voix solide de sortie de cirse. Je m’étonne qu’il y ait des catégories de candidats." NDA est crédité de 1 à 1,5% d'intentions de vote dans les sondages.

20h59. c'est donc Nicolas Dupont-Aignan qui ouvre le bal.

20h58. "Les candidats seront interrogés selon des règles strictes d'égalité", affirme David Pujadas en guise d'introduction.

 

Pas d’abus celles qui avortent deux, trois fois de suite