Copé précise sa motion de censure

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INTERVIEW E1 - Le patron de l’UMP la déposera "dans la deuxième quinzaine de mars". 

L’action de la majorité en matière économique ne lui convient pas, et c’est un euphémisme. Lundi matin, invité d’Europe 1, Jean-François Copé a donc réitéré sa volonté de déposer une motion de censure contre la politique du gouvernement  "dans la deuxième quinzaine de mars" pour inciter à un "big bang" économique.

Le président de l’UMP a justifié sa décision par le fait que "les choix faits ne permettent pas d'atteindre les objectifs que François Hollande avait lui-même fixés", notamment les 3% de déficit fin 2013. Et d’ironiser : "les 3%, c'est un peu comme un bulletin scolaire à la fin de l'année, c'est un bulletin de notes", a-t-il lancé.

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Quant aux solutions imaginées pour réaliser de nouvelles économies - fiscalisation des allocations familiales, gel des pensions de retraites -, l’élu de Meaux n’y croit pas : "c'est du court terme. C'est pour trouver encore deux ou trois milliards au détriment des Français", a-t-il asséné. Fiscaliser les allocations familiales, "si ça s'inscrit dans un plan global, je peux le comprendre", a-t-il nuancé. "Mais là, c'est la énième goutte d'eau qu'on va enlever de la mer, en faisant croire qu'on va réduire le déficit. Cela ne vaut pas politique économique mobilisatrice".