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Banier incognito dans la manif'

Fannie Rascle - Mis à jour le . 1 min
Banier incognito dans la manif'
© BFM TV

L’ami de Liliane Bettencourt s’est glissé dans le cortège parisien pour prendre des photos.

C’est un visage qui ne passe plus inaperçu. François-Marie Banier, le photographe mondain , mais surtout l’ami de Liliane Bettencourt , l’homme qui aurait reçu près d’un milliard de dons, a tenté de se glisser incognito dans le défilé parisien contre la réforme des retraites . Peine perdue.

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Il "illustre" les manifestants

L’artiste, juché sur un vélomoteur et armé de son appareil photo, a été repéré au début du défilé, place de la République, par un journaliste de la chaîne d’information en continu iTélé . A qui il a accordé une première interview : "rien n’est plus beau qu’un rassemblement populaire avec des gens qui croient, qui se battent, qui ne sont pas dans les salons et qui disent la vérité".

Mais à la question, "vous soutenez les manifestants?", François-Marie Banier a préféré répondre par une pirouette : "Je les illustre". Puis, l’artiste a braqué son objectif en direction du journaliste, pour immortaliser la scène, et s’est éloigné sur son deux-roues.

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François-Marie Banier, toujours sur la place de la République, et toujours avec son appareil photo en main, a accepté une autre interview, avec BFM TV . L’occasion pour lui de préciser qu’il photographe "toutes les manifestations depuis très longtemps". De celle-ci en particulier, il se dégage, selon l’artiste, "une force formidable, quelque chose d’important et de beau".

"Crapules"

"Il y a surtout des gens qui ne devraient pas être là vu le fric qu’ils ont piqué à tout le monde", lui a répondu un manifestant qui l’a associé aux "crapules qui piquent le fric des travailleurs".

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François-Marie Banier, Liliane Bettencourt et Eric Woerth : alors que le ministre présentait au même moment la réforme à l’Assemblée, "l’affaire" revenait souvent dans les banderoles et sur les affiches. A l’image de ce slogan, plagiant celui de L’Oréal : "Défendons nos retraites, parce que nous le valons bien".