Slimane condamné à 10.000 euros d'amende pour harcèlement sexuel
Slimane a été condamné par le tribunal de Saint-Étienne à une amende de 10.000 euros pour harcèlement sexuel d’un technicien déposée lors d’un concert au Zénith en 2023. Si d’autres plaintes similaires avaient émergé depuis, elles ont été classées sans suite.
Plus d’un an après les premières révélations, la justice a rendu son verdict dans l’affaire qui opposait le chanteur Slimane à un technicien l’accusant de harcèlement sexuel. Le tribunal de Saint-Étienne a condamné l’artiste à une amende de 10.000 euros pour des faits de harcèlement sexuel commis par le biais d’un support numérique ou électronique.
Selon les éléments de l’enquête, les faits reprochés concernaient des messages pornographiques et des sollicitations insistantes envoyés par l’artiste, dans un contexte professionnel. Slimane, connu pour sa carrière fulgurante depuis sa victoire dans The Voice en 2016, a préféré garder le silence tout au long de la procédure judiciaire.
Une condamnation ferme
Le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne condamne Slimane à une amende de 10.000 euros, sans peine de prison ni mention d’un sursis. Le tribunal a souligné dans son jugement "la nature insistante et déplacée" des messages envoyés, tout en précisant qu’il ne s’agissait pas de violences physiques, mais d’un comportement "inadapté et intrusif" dans un cadre professionnel. Le chanteur a désormais la possibilité de faire appel de cette décision.
L’affaire avait pris une dimension plus large lorsque d’autres techniciens ayant collaboré avec Slimane avaient également évoqué des comportements inappropriés, déposant à leur tour des plaintes. Cependant, ces dernières ont été classées sans suite par le parquet, faute de preuves jugées suffisantes pour donner lieu à des poursuites.
Lauréat de nombreux prix, apprécié pour ses textes sensibles et sa collaboration avec Vitaa, il s'est imposé comme l’un des artistes francophones les plus populaires de ces dernières années. Ni Slimane ni ses représentants n’ont, pour l’instant, réagi publiquement au jugement.