«Je sortais et je buvais beaucoup» : les confidences de François Cluzet sur sa «mauvaise réputation»

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Solène Delinger , modifié à
François Cluzet est l'invité d'Europe 1 samedi dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie". Au micro d'Isabelle Morizet, l'acteur de 67 ans explique qu'il avait une "mauvaise réputation" à ses débuts dans le cinéma car il cherchait à "récupérer sa jeunesse" en "sortant tous les soirs" et en "buvant beaucoup". 

Entre ses 20 et 30 ans, François Cluzet a fait les 400 coups ! Invité au micro d'Isabelle Morizet samedi sur Europe 1 pour parler de son nouveau film Mascarade, en salles le 2 novembre prochain, l'acteur de 67 ans s'est également confié sur ses années folles, celles qui lui ont valu une sacrée "mauvaise réputation". 

"J'ai récupéré ma jeunesse en essayant tout"

Désireux de "récupérer" une jeunesse dont il n'avait jamais vraiment profité, François Cluzet a fait de nombreux excès après avoir trouvé sa vocation, le cinéma. "Je me suis dit 'j'ai eu une chance formidable, j'ai trouvé ma vocation et maintenant je vais récupérer ma jeunesse'", explique-t-il dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. Comment ? "Entre mes 20 et mes 30 ans, je l'ai vraiment récupérée, en sortant tous les soirs, en buvant trop, en essayant tout. Vous voyez le genre ?".

"J'ai pris quelques coups dans la gueule"

Ce quotidien de fêtard lui a coûté sa réputation. "On disait 'attention, il était dans une bagarre'. Ce qui est faux parce que je ne me suis jamais battu. J'en suis incapable. Par contre, j'ai pris quelques coups dans la gueule parce que j'avais le sens de la provocation et ça ne marchait pas avec tout le monde", raconte-t-il à Isabelle Morizet.  

Plusieurs rôles lui sont ainsi passés sous le nez car les réalisateurs n'avaient pas confiance en lui. "Je me souviens même que Corneau, quand j'ai vécu avec Marie Trintignant, m'avait dit : 'à choisir entre deux acteurs, je préfère celui qui ne va pas m'emmerder, même s'il est moins bon'. Et ça m'avait frappé parce que je me suis dit 'dis donc, mon petit gars, tu as intérêt à rebondir sur cette réputation de merde que tu t'es faite'", confie François Cluzet qui estime que Nicolas Bedos, le réalisateur de Mascarade, a fait exactement la même chose que lui.

"Nicolas a fait la même chose. Vous savez, quand vous vous mettez vous-même des contraintes pour avoir à surpasser le handicap. Vous vous mettez cette contrainte de mauvaise réputation en disant 'ils ne m'auront pas parce que moi, à l'écran, je vais tout donner'", déclare l'acteur pour qui la "contrainte" de la mauvaise réputation l'a poussé à se "transcender" et à aller au-delà de ses limites. "Au cinéma, j'ai toujours essayé de tout donner comme si c'était la dernière fois", conclut l'acteur dont les déboires ont depuis longtemps été oubliés...