Chimène Badi 2:05
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Solène Delinger , modifié à
Chimène Badi était l'invitée d'Europe 1 ce lundi matin dans "Culture Médias" à l'occasion de la sortie de son album hommage à Edith Piaf. Au micro de Philippe Vandel, l'interprète de "Je viens du Sud" est revenue sur ses débuts difficiles dans la musique. Révélée dans l'émission "Popstars" à l'âge de 20 ans, la chanteuse a sorti son premier album dans la foulée et enchaîné les concerts. Un rythme infernal qui l'a poussée à devenir addict au sucre... 

Chimène Badi est de retour sur le devant de la scène avec son nouvel album Chimène Badi chante Piaf. Invitée dans l'émission Culture Médias pour parler de cet opus, la chanteuse de 40 ans s'est confiée sur ses débuts difficiles dans la musique. L'interprète de Je viens du Sud a été révélée dans l'émission Popstars à seulement 20 ans. Elle a sorti son premier album dans la foulée et enchaîné les concerts. "Je n'avais plus d'existence", se souvient Chimène Badi au micro de Philippe Vandel. "Quand j'ai commencé les six premières années, ça ne s'arrêtait pas. Je ne rigole pas. C'est vraiment six ans où c'était du non-stop". 

 

"J'ai été addict au sucre et au gras"

La star de 40 ans, qui a déjà évoqué cette période sombre de sa vie dans des interviews, s'autosabotait, se dénigrait, s'abîmait physiquement. Elle compensait son mal-être avec la nourriture. "J'ai été addict au sucre et au gras", explique-t-elle. "C'est aussi parce qu'il y avait un vide à combler", analyse la chanteuse qui avait pourtant énormément de succès à l'époque. "Oui, ça marchait, mais il y avait plein d'autres choses à côté qui étaient très difficiles à vivre", souligne-t-elle. Comme tous les artistes très populaires, Chimène Badi a été confrontée aux "haters". 

 

"Je ne suis pas une femme qui se laisse abattre comme ça"

"Vous savez, quand vous arrivez, que ça pète et que vous êtes partout, et bien on vous aime, mais on vous déteste aussi. Je ne vais pas vous l'apprendre", assure-t-elle face à Philippe Vandel. A l'époque, Chimène Badi avait malgré tout la "chance" que les réseaux sociaux, exacerbant la violence, n'existent pas. "Heureusement, ils n'existaient pas. Et puis après, j'ai une force de caractère. Je ne suis pas une femme qui se laisse abattre comme ça. Je peux tomber sur un genou, mais pas les deux. Et j'étais quand même bien entourée", raconte-celle qui se sent désormais parfaitement bien dans sa peau. 

Chimène Badi a quitté Paris pour s'installer en province, où elle respire enfin et prend du temps pour elle. "Il y a eu un moment où j'ai juste eu envie de de m'occuper de moi, de prendre soin de moi", confie-t-elle sur Europe 1. "J'ai une vie de femme. Et je prends soin de moi", conclut la chanteuse qui s'est également mise au sport...