Le public français la connaît surtout pour ses rôles dans le film L'Arnacoeur ou encore la série Detox, sur Netflix. Pourtant, Helena Noguerra est avant tout une chanteuse. Et, elle a récemment sorti son huitième album intitulé Fleurs bleues/Noces noires. Un opus éclectique mêlant musique pop, rock, jazz et gothique, et se présentant comme un conte musical. Invitée ce dimanche 5 mars 2023 dans l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie sur Europe 1 pour parler de l'album, la chanteuse est revenue sur les moments forts de sa carrière.
"Je crois que j'ai un bon instinct de survie"
Tout a commencé pour la petite sœur de Lio à l'âge de 15 ans, quand elle s'est envolée direction New York pour se lancer dans le mannequinat. Un gros changement de vie pour l'adolescente qui s'est retrouvée propulsée dans le monde des agences de mannequins, des photographes de mode, des défiles et des soirées alcoolisées. Helena Noguerra, malgré son jeune âge, a réussi à se préserver en gardant ses distances avec des personnes mal intentionnées voire même dangereuses. "Je crois que j'ai un bon instinct de survie", confie Helena Noguerra face à Isabelle Morizet. "Quand on a parlé de l'affaire Epstein (…) En fait, je les ai rencontrés, ces gens. Jean-Luc Brunel, le patron de mon agence (ndlr : l'agence Karin Models), s'est suicidé en prison l'année dernière parce qu'il était mêlé à cette histoire d'Epstein (ndlr : Jean-Luc Brunel était accusé de deux viols dont un sur mineur). Donc moi, je crois que j'ai vu ces gens faire, mais j'échappais", se souvient Helena Noguerra qui n'avait, à l'époque, pas "la conscience aiguisée de ce qui se passait et des manipulations".
"La littérature m'a sauvée"
L'ancienne mannequin l'assure : c'est la littérature qui l'a sauvée. "J'étais prise par la lecture, donc j'étais toujours dans mes romans. C'est vrai que quand on me proposait un week-end dans une grande villa autour d'une piscine avec plein de vieux dégueulasses avec des gros cigares, je répondais que je préférais passer le week-end avec Milan Kundera", raconte la comédienne qui n'a jamais donc jamais regretté d'être restée dans sa bulle…