«Des pensées un peu courtes» : la réponse cash de Jean Dujardin à ceux qui le traitent de «privilégié»

Jean Dujardin
Jean Dujardin ne supporte pas d'être traité de "privilégié" © SADAKA/SIPA
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Solène Delinger
Dans une interview accordée à "Paris Match" jeudi 16 mars 2023 pour parler de son nouveau film "Sur les chemins noirs", dans lequel il incarne l'écrivain et aventurier Sylvain Tesson, Jean Dujardin a poussé un petit coup de gueule. L'acteur de 50 ans en a assez que lui et ses collègues soient traités de "privilégiés"...

Jean Dujardin s'apprête à faire son grand retour au cinéma mercredi 22 mars prochain avec la sortie en salles du film Sur les chemins noirs, l'adaptation du best-seller de Sylvain Tesson. L'acteur de 50 ans y incarne l'écrivain-voyageur qui décide de faire un tour de France, du Mercantour au Cotentin, après être sorti d'un profond coma.

"Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas de sens quand on est acteur"

Un voyage hors du temps marquant un retour à la vie qui a fait s'interroger Jean Dujardin sur sa propre existence et sur sa profession. "Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas de sens quand on est acteur", confie le comédien dans les colonnes de Paris Match jeudi 16 mars 2023. "L'idée du labeur n'est pas la même. On n'est pas dans la même dynamique", poursuit-il en faisant référence au débat sur la réforme des retraites

"Je vois la souffrance de mes semblables"

Le mari de Nathalie Péchalat assure avoir voulu faire ce métier pour "échapper au monde des grands", où il n'a "jamais eu envie d'entrer". "On décide, chacun à notre manière de ne pas suivre un schéma sociétal tout tracé. C'est une forme de courage. On ne peut pas reprocher aux artistes d'être hors-sol vu que nous avons choisi de l'être", explique Jean Dujardin qui ne se considère pas pour autant comme déconnecté des réalités.

"Cela ne m'empêche pas de connaître le monde dans lequel je vis", assure l'ancien époux d'Alexandra Lamy. "Je ne suis pas qu'acteur. Je suis responsable. Je vois la souffrance de mes semblables. Quand j'accepte un projet, j'emmène une centaine de personnes qui vont travailler pendant au moins huit semaines. Il faut des pensées un peu courtes pour nous voir comme des privilégiés qui n'ont conscience de rien", lâche-t-il. Le message a le mérite d'être clair...